CRÉDIT - TUMBLR

« Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil, ce moment où on se souvient d’avoir rêvé ? C’est là que je t’aimerai toujours, c’est là que je t’attendrai. »

"This is something that everyone knows :"

NOM & PRÉNOM(S) : Thomas Susan Lucile ♦ DATE DE NAISSANCE ET AGE : 16 février, 25 ans ♦ ORIGINE(S) : américaine ♦ EMPLOI ET/OU ETUDE(S) : fleuriste ♦ STATUT : célibataire

CHAPTER ONE ♦ "Because we all lived in a fairytale."

A L'EPOQUE TU ÉTAIS : Une fée jardinière ♦ LE CONTE : Clochette ♦ TON RÔLE DANS L'HISTOIRE : Inventé ♦ DE QUEL COTE ES-TU ? : Le bien ♦ TON DERNIER SOUVENIR : On s’était enfin retrouvé avec l’amour de ma vie et on allait enfin partir vivre dans une région où nous pourrions vivre heureux, à deux.

L’histoire que je vais vous conter se passe dans un monde magique. Un monde d’enchantements où les preux chevaliers combattent des dragons et où les fins heureuses sont toujours présentes. Dans ce monde, nous allons particulièrement nous intéresser à une petite créature qui peut sembler insignifiante. Une petite créature qui est pourtant d’une extrême importance dans ce monde. Une fée. Celle dont je vous parle est une fée jardinière. Elle s’occupe ainsi jour après jour de prendre soin de la flore du monde enchanté. Chaque matin elle quitte la forêt des fées et chaque soir elle y revient. C’est une petite fée assidue dans son travail, mais aussi rêveuse et aventureuse. Le temps se fait long et l’imagination se fait courte, quand on ne voit que des plantes. Ce matin-là, la demoiselle était plus morose qu’à l’habitude. Le temps se faisait humide, les plantes avaient la mine basse. Rien de bien exaltant. Par conséquent, notre petite fée n’avait qu’une envie, voir du pays. Alors que ses compagnes avaient le dos tourné, la petite créature décida de partir dans la forêt, à la conquête d’une aventure. Elle y entendit alors un bruit tranchant. C’était un bûcheron qui coupait son bois. Le cœur de la petite fée s’emballa en voyant l’humain. Jamais elle n’avait ressenti pareil sentiment. Mais le temps et la peur la firent rebrousser chemin. Elle reparti à la forêt des fées. Là-bas elle cogita. Même sa meilleure amie ne put l’aider. Elle n’avait en tête que ce bûcheron. Le lendemain elle y retourna, ainsi que le surlendemain, et ainsi de suite pendant près d’un mois. Jamais elle n’osa lui parler. Jusqu’au jour où l’entendit. Elle s’était probablement approché d’un peu trop près, toujours est-il qu’il prononça les premières paroles qu’elle entendit de ses lèvres. « Qui est là ? » La petite fée surprise s’avança devant lui. Mais il ne réagit pas. « Qui est là ? » Répéta-t-il. La créature s’étonna. Pourquoi ne la voyait-il pas ? « Répondez, je suis aveugle… » La fée confuse s’avança encore. « Je suis Saphir, une…une voyageuse. » Avouer qu’elle aurait été une fée ne lui aurait peut-être pas permit d’envisager une amitié avec le bucheron. Saphir préféra donc taire sa condition. « Que voulez-vous ? » Reprit celui-ci. La demoiselle le contourna pour mieux l’examiner. Jamais elle n’avait été aussi près de lui. « Je voudrais apprendre à vous connaitre. » Répliqua-t-elle. Le jeune homme lui demanda pourquoi, elle répondit qu’elle n’en avait aucune idée, mais qu’elle aurait aimé passer du temps avec lui. Le bucheron accepta si elle l’aidait. Il fallait simplement mettre les rondins de bois sur le tronc coupé. Hésitante, Saphir s’appliqua, faillit tomber et puis réussi à mettre le bois à couper où il fallait. Ainsi, elle passa sa journée à parler avec lui. Elle apprit qu’il n’avait pas toujours été aveugle mais qu’il avait dû payer ce pris pour aider sa famille. Sa hache était magique, elle pouvait couper n’importe quoi. C’était la Reine qui lui avait cédé après lui avoir demandé sa vue. Quelle femme horrible s’était dit Saphir. Grace à cette hache, il avait pu couper les ronces maudites qui enfermaient sa famille dans leur propre maison. Il avait cependant perdu la vue. A présent, il coupait du bois pour gagner sa vie. Saphir raconta qu’elle travaillait dans les champs, mais qu’elle s’ennuyait fermement. Elle avait donc décidé d’arrêter et de partir. Chaque jour qui suivit laissa aux deux jeunes gens le temps de se connaitre et de s’apprécier. L’appel du cœur devint plus fort et chacun nourrissait un sentiment commun. Le bucheron ne savait cependant pas que sa Saphir bienaimée était une fée. Un jour, il voulut la toucher, découvrir son visage. La créature s’enfuit, les larmes aux yeux, sachant que cet amour ne pouvait durer. Elle était à ce moment la désespérée. C’est là qu’apparu cet homme aux allures étrange. Son nom avait pour sonorité maléfique Rumplestiltskin. La sachant désœuvrée, il lui proposa un marché. « Ta forme humaine contre de la poussière de fée. » La fée refusa dans un premier temps. Mais le mal d’amour la rattrapa bien vite. Elle retournait voir le bucheron cachée derrière un arbre. Il avait changé, comme un air triste sur le visage. Saphir se résolu à faire appel à Rumple. Cette nuit-là, elle alla chercher de la poussière de fée, un sac, bien rempli. A force de soulever des rondins de bois, elle arrivait à voler avec ce lourd chargement. Elle présenta ce présent. Le large sourire de Rumplestiltskin n’annonçait rien de bon, mais elle reçut à son tour son dû et se retrouva dans le corps d’une humaine. « Jul’ ? Jul’ ? Tu es là ? » La forêt vide se présenta à la jeune femme. Ce vide étrange s’installa au creux de celle-ci. Son bûcheron était parti. Il ne l’avait pas attendu. Comment aurait-il pu en être autrement ? Mais Saphir ne s’avoua pas vaincu. Malheureusement, dans son courage et sa détermination, elle fit face à celle qu’elle redoutait, la fée bleue. Le regard sévère mais plein de compassion fit soudain regretter amèrement l’ancienne fée. « Saphir…Je ne t’en veux pas…Pas d’avoir changé de forme du moins. Mais comment as-tu pu faire un marcher avec cette ignoble créature ? Crois-tu vraiment que je n’allais pas m’apercevoir de ton manège ? Rosélia m’a tout raconté. » L’amertume fit place à la colère. Comment son amie, sa confidente avait-elle pu la trahir ainsi ? « Je sens ta colère…Mais ne lui en veut pas. Les choses sont ce qu’elles sont. Si tel est ton désir, je vais te dire où il est. Mais attention Saphir…Des dangers plus grands que tu ne peux l’imaginer t’attendent ! » Mais la fée-humaine était déterminée. Alors la reine des fées lui indiqua où il se trouvait. Dans le château de la Reine. Elle voulait de lui pour quelques missions. Le cœur brisé après la disparition de sa belle, il accepta. Saphir remercia la fée bleue et décida de foncer tête baissée château. « Oublierais-tu qu’en décidant de prendre forme humaine tu as perdu tous tes pouvoirs ? » Lui lança la petite créature. La jeune femme se stoppa net. Comment avait-elle pu oublier ? Comment allait-elle faire ? « Pour un amour, nous ferons tout… » Reprit-elle. La brunette se retourna, les larmes perlant sur son visage. Elle pouvait donc compter sur celle qu’elle avait abandonnée. Mais la fée bleue fut claire, elles n’affronteraient pas la Reine. Elles l’aideraient juste à retrouver son bûcheron. Amenée près des portes du château, une fée fut envoyée en reconnaissance. Quand elle revint, les nouvelles n’étaient pas fantastiques, Jul’ se retrouvait dans les prisons. Mais hors de question de reculer. Malheureusement, avec la taille humaine, Saphir ne pouvait plus rien faire. Quel drôle d’ironie…Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Bien qu’il fut difficile pour l’ancienne fée de faire ce choix, elle sacrifia sa vie d’humaine pour redevenir une fée afin de sauver celui qu’elle aime. La fée bleue lui redonna sa forme d’origine. Elle sut à ce moment que jamais elle ne pourrait être avec son bûcheron. Mais il fallait le sauver, l’aider à résister à la Reine. Ne pas l’abandonner. Redevenue la petite créature qu’elle était, Saphir s’introduit dans la cellule par la petite fenêtre. « Jul’ ? » Dans la pénombre, le jeune homme se tenait là. La voix de sa douce fut d’abord un rêve puis une réalité quand celle-ci l’appela une seconde fois. « Saphir ? Mais où es-tu ? Pourquoi ? Que fais-tu là ? Ne me dis pas que tu es enfermée toi aussi ? » « Jul’…Je…Je ne te l’ai jamais dit et c’est à cause de ça que j’ai disparu…Mais je…Je suis une fée… » Ces quelques mots furent déchirant pour la demoiselle qui laissa éclater sa peine. Mais le jeune homme s’approcha doucement. « Je savais que tu étais différente. Mon manque de vue me permet d’avoir une ouïe parfaitement aiguisée. J’entendais tes battements d’ailes… » Saphir lui raconta alors toute l’histoire. Elle voulait prendre forme humaine pour qu’ils puissent enfin être ensemble. Mais entre-temps, la Reine lui avait pris ce qu’elle avait de plus cher. Le tout maintenant était de sortir de là. Une fée bricoleuse arriva avec ce qui semblait être une clé. Effectivement, elle put ouvrir la porte. Il fallait maintenant sortir de là. Mais avec un bûcheron aveugle ça risquait d’être un peu compliqué. Les couloirs interminables les firent rencontrer des gardes que les petites fées endormirent. Enfin une porte de sortie arriva mais une voix de femme les arrêta. « Où comptes-tu aller ainsi Juliet ? » Le bûcheron se retourna. Même s’il ne la voyait pas, il sentait sa présence. Il sentait son sourire vainqueur sur ses lèvres rouges sang. « Laissez-le partir ignoble Reine ! Sa vue ne vous suffit-elle pas ? Il vous faut aussi son cœur ? » La fée jardinière s’était mise devant son amour. Un rire sadique raisonna entre les murs. « Qu’elle est mignonne ta petite sauveuse ! Mais tu ne peux rien contre moi ma jolie ! » « Et s’il vous rend votre hache ? Laissez-le en paix ! » « Je n’ai que faire de cette hache ! J’aime le désarroi et la peine ! J’aime le voir triste et insignifiant ! Qu’est-ce que j’y peux ? » Mais la fée n’était pas d’humeur à se laisser faire. D’un geste de la main, elle fit pousser des ronces entre la Reine et le couple. Bien sûr, ça n’arrêterait pas Regina mais Jul’ et Saphir eurent au moins le temps de sortir de l’enceinte du château. La fée bleue pouvait ainsi plus facilement les protéger. Par une heureuse coïncidence, la Reine, qui était parti pour allait s’amuser un peu avec eux, fut appeler à des affaires plus urgentes. Elle avait une malédiction à terminer. Et les deux amoureux n’auraient plus que leurs yeux pour pleurer puisqu’ils seront eux aussi séparés…Ca n’étonna personne que la Reine ne se lança pas à leur poursuite. Saphir et Juliet étaient enfin libres. Malheureusement, la petite créature avait perdu sa forme humaine. Mais la fée bleue était bien meilleure qu’elle ne le présumait. Dans un élan de générosité, celle-ci redonna forme humaine à Saphir et son amour pu enfin lui caresser la joue, comme il l’avait toujours rêvé. Cette histoire aurait pu se terminer tellement bien. Saphir et Juliet allait partir dans une autre région, établir leur famille. Mais la malédiction les rattrapa. Triste sort pour un amour si particulier…

CHAPTER TWO ♦ "now, we are trapped in a curse..."

Dans cette vie-là, l’histoire de la demoiselle ressemble étrangement à son ancienne vie. Mais dans ce monde, il semble impossible de croire en autre chose, impossible de croire que l’on peut changer sa vie. Sous le nom de Susan, l’ancienne fée est aujourd’hui fleuriste. Les plantes se plaisent beaucoup avec elle. Elle a ce qu’on appelle communément la main verte. Propriétaire de son petit magasin, elle s’en sort plutôt bien, sauf quand elle donne trop généreusement. Elle a parfois du mal à payer les fins de mois. Elle vit seule, dans un petit appartement du centre de Taleville. Elle a un prétendant, le livreur de fleur, mais elle ne sait pas si c’est vraiment quelqu’un de bien. La peur de faire mal les choses, une certaine dévalorisation, l’empêche d’aller plus loin. Son prétendant de ce monde n’a rien à voir avec son bûcheron. Celui-ci est à présent magasinier. Mais il est toujours aveugle. Ils ne se rencontrent que quand elle va faire les courses à la petite supérette. Même si elle le regarde souvent avec une certaine curiosité, elle ne lui a jamais adressé la parole. Et comment lui pourrait la voir si elle ne se manifeste pas ? Sa vie est morose mais elle s’accroche à ses amies. A Taleville les choses sont comme elles sont, on ne cherche pas à changer, on ne veut pas changer. A moins qu’un étranger vous tende la main et que vous décidiez de sauter le pas…

"You and no one else."

TU ES OFFICIELLEMENT ACCEPTE A TALEVILLE ♦ "tu peux passer ton chemin cher ami."