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 tonight, we are young.

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MessageSujet: tonight, we are young.   tonight, we are young. EmptyMar 26 Juin - 12:12


the angels never arriver but i can hear the choir,
so will someone come and carry me home tonight.


    Une journée horrible, vraiment horrible. Le travail, ça tue. Et lorsqu'on sort du bureau, une mallette sous le bras, coincé dans un costume gris, horrible, c'est une journée abominable. Et, du haut de son balcon, Yaël se moque de ces gens là, assis sur une chaise en bois, les pieds sur la rampe, et un joint coincé entre ses lèvres. Mais à force de se moquer, il est obligé de se rendre compte que ça ne marche pas fort non plus pour lui aujourd'hui, qu'il n'a pas réussit à écrire une seule ligne, et qu'une tonne de feuilles sont roulées en boule sur le sol. Le syndrome de la page blanche, mon dieu. Alors Yaël fume pour oublier et finit par s'étirer en attrapant son téléphone portable. Il en a marre d'être enfermé, il en a marre de tourner en rond, il en a marre de s'ennuyer. Si l'imagination ne venait pas aujourd'hui, tant pis, elle viendra plus tard. Alors ce qu'il fait lorsqu'il s'ennuie ? Il compose le numéro de Jude. Non mais sérieux, cette fille... Il y a pas de mots, en fait. Quand Yaël la voit passer devant lui, il reste pendant un long moment tout idiot, il a le cerveau embrumé et il a envie de chanter, et c'est même pas des trucs obscènes pour une fois. Il n'ose même pas dire ce qu'il pense dans le fin fond de son esprit : ça serait trop fou. « Hey Princesse, t'es chez toi ? Je peux passer ? »
    Et quelques minutes plus tard, Yaël est dans la salle de bain entrain de se préparer, de se déhancher, de finir de s'habiller et de sortir. Bon. Il était temps de voir cette petite blonde, princesse de ses nuits, rayon de son cœur, bref celle qui lui remonte le moral et ne lui donne pas envie de jeter sa machine à écrire par-dessus le balcon, malgré le fait qu'elle ne soit pas très livres. Enfin bon. Le voilà qui se retrouve déjà chez la jolie blonde, à sonner à la porte, à attendre qu'elle ouvre, impatient. Son cœur bat dans sa poitrine comme si c'était une chose exceptionnel, et pourtant il est déjà allez un bon nombre de fois chez Jude. Enfin, vous comprenez, il a des pants feels dès fois, alors ça devient très dur pour lui de résister, dans ces cas là, il ne reste plus qu'une chose : partir en courant. Et cette situation, il ne la supporte pas, parce que Jude est sa pote, et doit le rester. Vous comprenez, les histoires de cœur n'ont rien à faire entre eux. Faut qu'il se le rentre dans le crâne ça.
    Jude ouvre, et elle est parfaite, comme d'habitude, alors Yaël reste un moment idiot devant la porte avant d'entrer. Même pas besoin de dire pourquoi il est là, ça se voit qu'il s'est fait chier toute la matinée, il a même une moustache dessiné sur son doigt. Bref. L'anglais s'approche alors du canapé le plus proche et saute dessus, y atterrissant en vol plané parfait. Le voilà qui éclate de rire finalement avant de se mettre sur le dos pour pouvoir observer Jude, il aimerait la prendre dans ses bras et la serrer un peu contre lui, allongé sur le canapé, sans bouger, juste rester un peu comme ça. Dès fois il le fait avec March, pourquoi pas avec elle ? « Jude, je m'ennuie. » Et il plante ses yeux verts sur la jeune femme, comme si elle allait lui trouver la solution miracle -si seulement- et lui fait les yeux doux. Quand March travaille, le pauvre Yaël se sent vraiment seul, surtout qu'il ne peut tenir en place. Le voilà qui saute, d'ailleurs, sur ses deux pieds et se lève du canapé avant d'attraper la main de Jude. Ca fait comme une décharge dans ses doigts, mais il se contente de sourire et de la faire tourner sur elle-même avant de venir souffler à son oreille, taquin. « Et si on se battait ? » Et ses doigts glissent sur sa taille, prêt à la chatouiller, alors que son cœur s'accélère bêtement dans sa poitrine. Okay, on va oublier cette idée. Il la relâche subitement, s'éloigne d'un pas et finit par sourire.
    « Bon, je propose qu'on est des agents secrets, mon QG c'est la cuisine ! » lance-t-il avant de courir jusqu' à la cuisine et d'y déraper avant de se retrouver coucher au sol, sa tête dépassant seulement de l'encadrement de la porte. Voilà le jeu. Et Jude qui est resté dans le salon, il lui fait un grand sourire d'idiot fini avant de faire comme s'il parlait dans un talkie-walkie. « La cuisine est dégagé, RAS. Et de votre côté agent Princesse? »
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L. Jude-Mei Roseberry
JUDE-MEI Ϟ to believe in an another world

L. Jude-Mei Roseberry

→ INSCRIT DEPUIS : 11/05/2012
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→ LOGEMENT : elle habite à présent dans une petite maison de quartier
→ JOB(S) : photographe professionnel travaillant pour le Daily Tale
→ HUMEUR : Très mauvaise, au plus bas.



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MessageSujet: Re: tonight, we are young.   tonight, we are young. EmptyMar 26 Juin - 18:11




« cause, without you, world would be too sad and without colors »

Tout avait été bouleversé en si peu de temps. En quelques mois, quoi. C’était inimaginable. La première chose qui avait changé, c’était mon statut relationnel : j’étais à présent en couple – si quelqu’un m’avait dit ça quelques jours avant mon départ pour New York j’aurais bien rit. Puis, la deuxième chose était que je n’allais plus quitter Taleville et heureusement que mon cher frère, Edmund, s’était laissé convaincre lorsque je lui avais annoncé que je ne voulais plus retourner à Boston – et voir notre mère. Enfin, étant donné qu’on allait encore rester à Taleville pour un petit moment, la troisième chose qui avait changé était notre lieu d’habitation : Edmund et moi avions remplacé notre chambre d’hôtel par une petite maison de quartier – payée en partie par nous mais notre mère avait tenu à nous aider. Ce nouveau logement n’était pas trop grand, mais n’était pas non plus trop petit. Il comportait deux chambres, deux salles de bain, une cuisine façon américaine, un salon et une buanderie. Rien qu’un coup de chance. Comme si quelque chose avait toujours voulu qu’on reste à Taleville. D’ailleurs, on avait été surpris lorsqu’on avait vu cette annonce… Elle avait été récemment publiée. Etrange non ? Quoiqu’il en soit, je ne voulais vraiment pas retrouver la vie urbaine qui m’avait toujours étouffé à Boston… Celle que je menais à présent à Taleville me paraissait beaucoup plus intéressante, plus calme et surtout moins étouffante. D’autant plus que j’étais amoureuse de Spencer, et même si j’avais réussi à cacher ma principale raison du pourquoi je voulais rester à Taleville à mon frère, j’étais consciente qu’il s’en doutait beaucoup ou bien - ou au pire - qu’il le savait déjà… Après tout, je ne pouvais rien lui cacher.

Assise sur mon lit, en tailleur, je m’ennuyais terriblement. Mais, dans le but de tuer cet ennui mortel, je n’avais rien trouvé de mieux que de choper un paquet de m&m’s dans la cuisine et de trier toutes ces pépites par couleurs pour pouvoir les manger ensuite. Comme ça, j’étais sûre que ça allait m’occuper… Sauf si quelqu’un m’appelait, chose complètement inespérée entre nous. Spencer travaillait, Andrea ne donnait plus aucun signe de vie depuis deux jours et Yaël…. S’ennuyait sans aucun doute en entendant la sonnerie de mon iphone. J’étais certaine que c’était lui, étant donné que ce n’était pas la première fois qu’il me faisait le coup et que tout simplement je commençais à le connaître : il m’appelait car il avait le syndrome de la page blanche et donc il s’ennuyait cruellement – March étant au travail il ne pouvait embêter personne sauf moi. « Hey Princesse, t'es chez toi ? Je peux passer ? ». Je me mis à sourire à moi même, constatant que j’avais raison sur toute la ligne. « Non, je ne suis pas chez moi. Je suis à la patinoire… Mais non, gros bêta ! Ramène tes fesses. Mes m&m’s sont beaucoup ennuyants aujourd’hui ». Puis, je raccrochai, secouant la tête. Yaël, c’était un type incroyable. Il ne pouvait en avoir deux sur Terre, comme lui. Et je l’appréciais tellement que si un jour il m’appelait à trois heures du matin car il s’ennuyait, je lui aurai répondu et on se serait vu à trois heures du matin. C’était comme ça. Sa bonne humeur et sa folie étaient tout simplement contagieuses. Et à chaque fois qu’il me parlait, ou que je le voyais, je ne pouvais jamais rester sérieuse. Ce type dégageait tellement quelque chose de jovial qu’il vous entraine, sans avertir.

Une bonne vingtaine de minutes passèrent avant que j’entendis la sonnette. Yaël était là. Il devait être impatient que j’aille lui ouvrir, comme d’habitude. Je sautai alors du lit, prenant soin de ranger tous mes m&m’s avant. Puis, je descendis les escaliers, sautant les dernières marches pour arriver plus vite à la porte – moi aussi j’étais impatiente de le revoir. Mais, à peine la porte ouverte, qu’il se faufilait déjà entre l’encadrement de la porte et la porte elle-même pour rejoindre le canapé. Pas un bonjour, pas un salut. Loin de là un signe d’impolitesse. C’était tout simplement du juste Yaël tout craché. Je secouai la tête, un large sourire perché sur mes lèvres, drôlement amusée. « Jude, je m'ennuie. » Sans déconner !? Je l’imaginais bien, sinon, il ne serait pas venu aussi vite – quoique. Je me mis à rire, toujours amusée… et en constatant l’hyperactivité de Yaël – une qualité qu’on partageait tous les deux – mais de son côté, elle était complètement démesurée. Il se mit alors à sauter sur le canapé… En clair, faire le guignol pendant quelques secondes pour enfin me regarder et me parler à nouveau. « Et si on se battait ? ». Et comme à chaque fois, il partait dans son monde délirant, dans sa folie pure… Et comme d’habitude, j’allais l’accompagner car je n’avais jamais résisté jusqu’ici. Je lui adressai alors un large sourire. Il commença alors à me chatouiller, mais je sentis comme une décharge électrique et les chatouilles se stoppèrent immédiatement, tout comme mon rire. Les décharges ? C’était aussi habituel. Tout comme mon silence d’ailleurs. A chaque fois que Yaël venait chez moi, je ne parlais pas beaucoup au début. C’était comme s’il monopolisait la place, mais j’aimais bien ça. Yaël m’amusait et c’était top ! J’allais enfin prendre la parole, quand mon pote délirant décida de reprendre une nouvelle fois la parole… Pour dire vous savez quoi ? Des bêtises. « Bon, je propose qu'on est des agents secrets, mon QG c'est la cuisine ! ». J’éclatai de rire. Il venait de partir en courant dans la cuisine, se mettant en même temps dans la peau de son personnage. « La cuisine est dégagé, RAS. Et de votre côté agent Princesse? » entendais-je de la cuisine.

Ce fut à ce moment là que je décidai de rentrer dans son jeu. Tout comme lui, je partis me cacher derrière le canapé et je m’inventai aussi un talkie-walkie pour pouvoir communiquer avec lui. Ils faisaient comme ça les espions des films non ? « Des militaires m&m’s se dirigent droit vers moi, mais ils ne me voient pas encore. ». Bon, bien évidemment, moi je plaçais toujours quelque chose en rapport avec mes m&m’s… Puis, dans le but d’éviter ces soldats m&m’s, je me mis à ramper au sol, pour rejoindre les escaliers, et trouver une nouvelle cachette mieux que le canapé, qui dominait tout le salon. Avec Yaël, ça commençait toujours comme ça… Mais on ne savait jamais d’avance comment ça allait se finir. En tout cas, ça ne pouvait jamais se terminer sérieusement… Lui seul arrivait à me faire retomber, réellement, en enfance.
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MessageSujet: Re: tonight, we are young.   tonight, we are young. EmptyMer 27 Juin - 14:06


who cares babe, i think i wanna marry you.


    Le sourire de Jude est radieux, merveilleux, fabuleux, Yaël en sent son cœur s'emballer, et une voix intérieur lui hurler de se reprendre. Nous sommes en guerre, c'est pas le moment de penser aux filles ! Ca doit être pour ça qu'il n'y avait pas de femmes sur les champs de bataille, de peur de distraire les soldats... Si Yaël avait été général d'une armée, il aurait fait rentrer des meufs à l'intérieur pour qu'elles aillent se balader en sous-vêtements dans les camps ennemis. Rien qu'à cette pensée, l'anglais se mord la lèvre et penche à nouveau sa tête dans l’entrebâillement de la porte. Où est Jude ? Et d'un coup, une magnifique cascade de cheveux blonds sort de derrière le canapé et le regard mutin de son amie apparaît. Yaël se retient de rire et lui montre un pousse en signe de victoire et fait alors comme s'il entendant la voix de Jude dans son talkie-walkie. « Des militaires m&m’s se dirigent droit vers moi, mais ils ne me voient pas encore. » Oh mon dieu ! Le bouclé se penche alors pour regarder et, effectivement, un énorme paquet de M&M's trône sur la table, mais ils commencent aussi à envahir les escaliers. Jude est prise au piège ! Mais que faire ? Et elle rampe en dehors de sa cachette pour se diriger où ? Vers les escaliers ! Là où commencent à affluer les nouveaux soldats M&M's ! Sans perdre une seule seconde, Yaël saute sur ses pieds et, accroupit, marche jusqu'à une armoire et se cache pour observer Jude. Il prend son talkie-walkie et fait semblant d'appuyer sur un bouton. « KRR. Agent Princesse, les militaires ennemis se dirigent sur vous par les escaliers, nous vous envoyons notre meilleure recrue, l'agent Mouton... » Yaël fronce ses sourcils en s'entendant dire ça et redresse un peu sa tête... mais n'importe quoi. Il se donne un surnom débile, sérieusement ? Mais il fait n'importe quoi là, c'est pathétique !
    Cependant, il y a toujours un soldat à protéger, et Yaël s'élance en dehors de sa cachette pour courir rejoindre la demoiselle, se protégeant le visage. « Il nous tire dessus !! Viens, vite, la cuisine ! » Et il relève Jude du sol pour pouvoir regagner la cuisine, le lieu protégé, le QG, pour ainsi fuir les attaques des M&M's. Après ce jeu, Yaël se voyait déjà assis sur le canapé entrain d'en manger par poignées, et c'est qui qui va gagner hein ? Mais bon, pour ça il faut déjà les attraper, mais c'est mal barré vu qu'ils se font mitrailler là. L'écrivain fait alors en sorte de ''couvrir'' Jude jusqu'à la cuisine pour pouvoir se mettre en sécurité, sauf qu'au dernier moment, juste avant d'atteindre le seuil de la pièce, Yaël pousse un hurlement. « AAAAH, ils m'ont eu ! Ils m'ont touché, je suis touché, une cacahuète m'a transpercé la jambe. » Et il entre dans la cuisine, sa jambe traînant derrière lui et ses mains l'entourant comme s'il s'était réellement prit une balle, et son visage reflète une souffrance inexistante. Cependant, Yaël joue le jeu à fond, et il se retranche contre le plan de travail, s'accoudant contre avant de regarder Jude. « Je crois qu'on va devoir la couper... » Dramatiser tout même lorsque c'est faux ? Je vous présente Yaël Dee Creed, pour vous servir ! Finalement il se hisse sur le plan de travail et met sa jambe près du lavabo, et prend un air grave. « Il va falloir que tu soigne mes blessures, Jude. »
    Sur ces mots, il se rend compte que si son amie entrait vraiment dans son jeu, il allait devoir se débarrasser de son pantalon, et il était quasi certain d'avoir mit son boxer Bob l'éponge ce matin. AKWARD MOMENT. Et puis se retrouver en caleçon devant Jude, ça serait certainement trop étrange... Yaël finit par redresser ses émeraudes sur la blonde et fronce un peu ses sourcils en penchant son visage sur le côté. « Dis moi, tu ne serais pas l'un des leurs, hein Ju' ? »
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MessageSujet: Re: tonight, we are young.   tonight, we are young. EmptyMer 11 Juil - 13:17




« cause, without you, world would be too sad and without colors »

Rentrer dans le jeu de Yaël, c’était tout simplement dingue comme chose à faire. Et puis, j’aimais tellement ça. Partir dans un autre monde, complètement imaginaire. Se laisser aller. Comme c’était agréable et aussi excitant. C’était de la pure folie. Alors, comme à chaque fois que je voyais Yaël, je me laissais replonger dans l’enfance, en sa compagnie et on passait la journée dans ce monde, séparés des autres et puis c’était tout. On pouvait y passer des heures et des heures, en oubliant la vraie vie avec ses problèmes. On redevenait des petits gamins, qui s’inventaient des choses incrédules, mais tellement amusantes. Aujourd’hui, il s’était encore planté chez moi prétextant qu’il s’ennuyait, et comme à chaque fois, on s’était plongé ensembles dans un monde entièrement créé par l’esprit de Yaël. Ainsi, nous étions deux agents secrets, devant combattre des soldats m&m’s, petit élément tiré de mon imagination. On devait alors se protéger et se cacher de ces impitoyables militaires. J’avais donc quitté ma première cachette – le canapé – pour rejoindre les escaliers. Endroit surement plus sûr, étant donné que les militaires m&m’s se dirigeaient vers moi et le canapé. Je m’étais mis à ramper le sol, afin de passer inaperçue mais…

« KRR. Agent Princesse, les militaires ennemis se dirigent sur vous par les escaliers, nous vous envoyons notre meilleure recrue, l'agent Mouton... » J’étais prise par une embuscade ! Ils m’avaient eu ! Alors, je descendis des escaliers et me cachais derrière un meuble quelconque, tentant de me cacher tout en attendant l’arrivée de l’agent Mouton – alias Yaël. D’ailleurs, je me mis à rire en repensant à ce surnom… Ca allait certainement rester. Il ne fallait surtout pas que j’oublie ce petit détail. Puis je vis arrivé Yaël, qui se cachait le visage pour se protéger des projectiles que les militaires m&m’s nous envoyaient grâce à leurs armes. « Agent Mouton, faites attention ! » criai-je, fortement comme si je voulais dominer le brouhaha de cette attaque. Puis, il vint me relever, me prit par les hanches. « Il nous tire dessus !! Viens, vite, la cuisine ! ». C’était vrai. Il y avait des cacahouètes de partout mais heureusement qu’on les avaient évitées jusqu’ici. « Alors dépêchons nous ! Ne tardons pas dans sur ce terrain » lui répondis-je, en murmurant tout en me courbant afin d’éviter les projectiles inexistants. C’était sportif tout ça ! Finalement, on se mit à courir à travers la maison, pour rejoindre le QG – la cuisine. Cependant, le pire arriva. Yaël reçut une cacahouète à la jambe. « AAAAH, ils m'ont eu ! Ils m'ont touché, je suis touché, une cacahuète m'a transpercé la jambe. » cria t-il, mimant parfaitement le gars qui venait d’être blessé. Excellent comédien n’empêche, comme toujours ! J’accélérai alors le pas, afin d’arriver plus vite dans la cuisine. Yaël, quant à lui, trainait sa jambe faussement blessée. Remarquant ce détail, je lui souris largement, carrément amusée par son propre jeu.

Une fois arrivés au QG, endroit protégé, Yaël s’adossa au plan de travail, essoufflé. De mon coté, je me retournai, voulant observer les militaires m&m’s. « Et ben, on a eu chaud ! On était à deux doi… » mais je ne pus le temps de finir ma phrase que Yaël me coupa la parole. « Je crois qu'on va devoir la couper... » m’expliqua t-il. Je me retournai, pour regarder les dégâts. J’écarquillai alors les yeux. « C’est clair que ce n’est pas beau à voir ! Mais hors de question qu’on la coupe ! Tu vas trop souffrir ! » lui répondis-je, en secouant la tête. Bon, des fois, il fallait bien l’avouer, Yaël poussait son imagination un peu trop loin mais c’était avec plaisir que je me prêtais à son jeu. De toute façon, rien n’était vrai. « Il va falloir que tu soigne mes blessures, Jude. » rajouta-t-il, avec un ton sérieux, fixant mon regard. Je hochai alors la tête. « Bien, Agent Mouton. Je vais aller chercher de quoi enlever la cacahouète de votre jambe… Pendant ce temps enlevez votre… pantalon. » finis-je par dire, avec un air taquin et malicieux, en attendant sa réaction face à mon requête. Oh oui ! Ca partait vraiment, vraiment en sucette mais quand ça prenait des directions comme celles ci, j’adorais encore plus entrer dans le jeu de Yaël. Avant d’aller les soit disant médicaments, je vis Yaël écarquiller les yeux, comme si quelque chose n’allait pas. « J’ai dis qu’on enlève le pantalon. Sinon, je ne pourrais pas vous soigner Agent mouton. » insistai-je, avec un ton faussement sérieux. Cap ou pas cap Yaël alors ? Attendant sa réaction, je me dirigeai vers le frigo, pris une tablette de chocolat et des glaçons puis je revins auprès de Yaël. « Dis moi, tu ne serais pas l'un des leurs, hein Ju' ? » me questionna-t-il en penchant la tête sur le coté, me fixant une seconde fois. Je secouai alors la tête, puis je lui répondis en ouvrant la tablette de chocolat. « Ben pourquoi veux-tu que je sois avec eux hein ? Je ne te trahirai jamais voyons ! » lui répondis-je, en lui adressant un sourire mi-doux et mi-tendre. Yaël pouvait être à la fois marrant et attachant !
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