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 sadness is a blessing, sadness is a curse } ft. Spencer

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Gideon R. Oxley

Gideon R. Oxley

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MessageSujet: sadness is a blessing, sadness is a curse } ft. Spencer   sadness is a blessing, sadness is a curse } ft. Spencer EmptyVen 7 Déc - 12:25

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Fébrilement, je passais une main dans ma chevelure pour éviter qu'ils ne me tombent sur les yeux, ne voulant pas perdre de vue le lieu que je fixais depuis déjà quelques minutes, mais également pour occuper mes doigts tremblants. Céleste trouvait mes cheveux un peu trop longs, et elle n'avait pas tort. Cependant, j'avais eu d'autres occupations plus préoccupantes qu'un rendez-vous chez le coiffeur, et ce dernier attendrait encore. J'avais, en effet, un problème bien plus urgent sur les bras, avec lequel mon style capillaire ne pouvait clairement pas rivaliser. J'étais sur les traces de mon frère. Ou devrais-je plutôt dire, de mon tortionnaire. Après de longues délibérations avec moi-même, j'en étais venu à la conclusion que je ne trouverais rien sur lui en le suivant ou en l'épiant, même en creusant dans le peu de documents officiels à son propos - ce qui, d'ailleurs, n'était pas une mince affaire... Faire partie des familles fondatrices n'avaient pas que des avantages et il n'y avait pas grand chose à trouver, toute "incartade" finissant bien souvent couverte par les autorités, à l'image d'un certain jour alors que je devais avoir une dizaine d'années, si vous voyez ce que je veux dire. Il n'y avait donc, résultat, quasiment rien d'exploitable pour moi dans les données administratives, et aussi bon en filature que je puisse être, l'espionner discrètement était vite devenu rébarbatif... Si ce n'est complètement inutile. J'avais même fini par ne plus avoir le coeur de le faire et avait décidé de me terrer plusieurs jours dans mon appartement, histoire de réfléchir à la suite à donner à cette histoire. C'était là que m'était venu la révélation.

Spencer était trop bien protégé, que ce soit par son nom, son statut au journal ou ses affinités avec la Maire... Il ne me restait donc qu'une solution : le pousser à la faute. Mais vous direz, comment allais-je bien pouvoir faire ça ? Pour cela, l'option la plus viable que j'avais réussi à obtenir entre deux/trois crises de nerfs où j'avais envoyé valser à peu près tout ce qui se trouvait dans ma chambre, avait fini par s'imposer comme la meilleure : une confrontation. Résultait pourtant un problème de taille à cette alternative : ma peur. Car, et c'était un fait incontestable, oui, j'avais indubitablement et inconditionnellement peur de lui. A chaque fois que je le voyais, j'avais l'impression de redevenir ce petit garçon chétif sans défense qu'il avait pris plaisir à faire souffrir durant toutes ces années, et si j'avais bien réussi pourtant à me reconstruire après son départ en asile, il n'en restait pas moins des séquelles irréversibles, que ce soit sur mon corps ou mon esprit. Si j'avais pourtant fini par transformer majoritairement mes craintes à son égard en ressentiment, pour ne pas dire haine, n'en résultait pas moins que je ne m'étais jamais réellement libéré de son emprise. La preuve en était bien mon obsession à son propos, ainsi que mon adhésion à cette association de victimes dans laquelle j'étais bénévole depuis deux ans. Cela en disant sûrement plus long sur moi que je n'aurais bien voulu l'admettre. Mais il fallait que cela cesse. J'avais besoin de contrôler ma vie, et cela passait sans aucun doute par en finir avec lui une bonne fois pour toutes.

Tapant dans une canette vide se trouvant à porter de mon pied pour chasser la tension qui commençait à s'accumuler dans mes membres, je relevai la tête juste à temps pour le voir sortir de son bureau, et c'est avec un air fermé emprunt d'une détermination rare que je me mis aussitôt en marche. Habituellement, je me serais contenté de garder mes distances, mais pas ce soir. J'accélérai donc le pas avant de le héler, d'une voix que je voulus forte, bien que je l'avais senti décroître sur les dernières notes de ma phrase : „Hé, toi ! Alors comme ça, on est de retour et on prend pas de nouvelles de son petit frère chéri ? C'est pas très très gentil.“ Clairement, j'étais venimeux, mais aussi passablement mal à l'aise, bien que je m'étais retenu de déglutir et donc de le montrer, un rictus acide retroussant mes lèvres. Plantant mes deux poings serrés au fond de mes poches, je le fixai un instant, affichant un air que je voulais décontracté, penchant la tête sur le côté après un petit temps d'arrêt calculé pour lâcher : „Tu nous as manqué à l'enterrement de Papa, surtout aux filles... Elles étaient très surprises que tu ne sois pas là.“ Mais pas moi. „Où est donc passé ton sens de la famille, dis moi ? Tu l'as oublié chez les fous ?“ Mon sourire s'élargit et je ne cillai pas, le regardant droit dans les yeux, stoïque. Les dés étaient jetés.
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Spencer L. Weber
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Spencer L. Weber

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MessageSujet: Re: sadness is a blessing, sadness is a curse } ft. Spencer   sadness is a blessing, sadness is a curse } ft. Spencer EmptyVen 7 Déc - 14:44


“ – Tu sais, Je savais qu'un jour, tel la mort
tu frapperais de nouveau à ma porte, mon frère.
Scott & Spencer Weber


« - La fin n'es pas assez travaillée Anderson, tu devrais revoir ton dernier paragraphe. Reviens me voir quand ça serait fait. Et appel Rosie, je veux lui dire deux mots. » L'homme s'exécute, il sort de la pièce fermant la porte du bureau de Spencer et quelques minutes plus tard, une rouquine le nez plongeait dans des notes entra dans la salle. « - Tu me demandes ? » Elle leva alors vers Spencer qui venait d'imprimer pas mal de papier. « - J'ai besoin de ton avis concernant quelques articles. Tu peux me relire ça et me dire ce que tu en penses demain ? » Faisant signe que oui, elle attrapa le paquet qu'elle s'empressa de lire furtivement. « - Sinon ça va Spencer ? »

Quelle question. Est-ce que ça va ? Il se tourna un moment vers Rosie, son amie. Elle arrivait souvent à deviner quand il mentait, une horreur quand on essaye de cacher les choses. Il attrapa son manteau et un paquet de cigarette avoua : « - J'ai besoin d'une pause clope. » et sans en dire plus il sortit du bureau, se faufilant devant les autres journalistes et se descendant les escaliers sans que personne ne puissent l'arrêter ou lui poser la moindre question. Alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la porte, il s'arrêta une seconde. Il respira un moment laissant alors ses pensées prendre le dessus. Bon sang, les choses dernièrement était loin de lui faire plaisir. Comme si la vie se mettait soudainement à le défier. Oui, d'un coup comme ça. Après des années tranquilles, calmes, moins éreintante, le voilà qui commençait à paniquer pour un rien. La vie était un monstre. Il s'en rendait compte. Voilà longtemps qu'il n'avait pas eu l'impression que tout va bien.

Seul dans le noir du couloir, toujours incapable d’ouvrir la porte, il pensa à ce qui s’était passait. A ce qui risquait d’arriver. A Jude, à Katherine. A tous ces gens qui voyaient en lui le bien, le bon. Il essayait. Il essayait vraiment d’être ce quelqu’un, cette personne si propre sur lui. Surtout depuis ce qui était arrivé dans les bois, sur cette route… la mort on père.

Ou plutôt le meurtre de son père. Il respira une dernière fois, cela devenait de plus en plus dur de garder cette image de gentillesse et d’honnête. Mais il n’allait pas abandonner, non, pas maintenant. Il attrapa enfin le poignet, sortant du bâtiment. Il sortit une clope tout en marchant quand soudain quelque chose le bloqua. Une voix, un visage. Dommage pour la cigarette qu’il tenait désormais dans son poing. Spencer regarda alors la personne devant lui. Son petit frère. Scott était là, devant lui. Il n’avait plus dix ans, mais c’était son frère et Spencer pouvait le reconnaitre à des kilomètres. Aujourd’hui était un grand jour, aujourd’hui Scott avait eu les couilles de venir se poser devant sa gueule. Ou plutôt il avait eu l’erreur de venir devant lui et de l’interpeler. Spencer se demandait ce qui pouvait son petit-frère à venir le voir ainsi.

« - Petit-frère chéri ? Tu ne te donnes pas un peu trop d'importance là ? T'as peut-être envie que je t'enferme de nouveau dans un coffre pour que tes chevilles dégonflent ? » Spencer avança. Pas dans le but de se coller à lui, non, mais c'était surtout pour que Scott le regarde bien dans les yeux. Pour qu'il comprenne que Spencer n'avait pas envie de jouer à un quelque conque jeu idiot. Il n'en avait rien à foutre de son existence.

Celui se décida alors à dire autre chose. Pourquoi cela n'étonnait pas Spencer qu'il lance le sujet de l'enterrement comme ça ? Et puis l'asile aussi. C'était huit ans. Oui, huit ans enfermé à suivre un traitement inutile et à parler à des docteurs plus idiots les uns que les autres. C'est vrai que les jumelles lui manquaient parfois, peut-être même Seth... mais Scott. Scott était le dernier de ses soucis. La chose qui l'énervait cependant, c'était la manière dont il osait lui parlait. La manière dont il s'adressait à lui comme si toute la peur que Spencer lui avait affiché était désormais une force. Mon cul ouais. « - Ouais, exactement. Tu veux peut-être que je te fasse visiter ? C'est un endroit que tu vas adorer, j'en suis sûr. P'tit con. » Il lâcha la cigarette toute écrasé pour en sortir une autre qu'il plaça directement en bouche et qu'il alluma. Il se tourna alors de nouveau vers Scott, tout en lui soufflant dessus. « - Qu'est-ce que tu veux ? »
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