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« Can we pretend that airplanes, are like shooting stars ? »

"This is something that everyone knows :"

NOM & PRÉNOM(S) : Hawkes Penelope, Juliet, Ann ♦ DATE DE NAISSANCE ET AGE : 4 janvier, 23 ans. ♦ ORIGINE(S) : Américaine ♦ EMPLOI ET/OU ETUDE(S) : Employée de banque ♦ STATUT : Célibataire

CHAPTER ONE ♦ "Because we all lived in a fairytale."

A L'EPOQUE TU ÉTAIS : Pimprenelle, la bonne fée ♦ LE CONTE : La Belle au Bois Dormant ♦ TON RÔLE DANS L'HISTOIRE : La bonne fée qui sauve la jolie princesse, en conjurant la malédiction de la méchante sorcière... Grâce à elle, la Princesse ne meurt pas, mais dormira durant cent années, jusqu'à ce que son prince vienne la réveiller... C'est un peu moins mauvais que de mourir, vous en conviendrez. ♦ DE QUEL COTE ES-TU ? : Du bien, une bonne fée ne peut être que du côté du bien ! ♦ TON DERNIER SOUVENIR : La jolie Aurore dansait avec son beau Philipe, et voilà que sa robe changeait de couleur ? Encore ? Cette fois, c'en était trop ! Toujours la même querelle avec sa grande soeur, Pimprenelle ne pouvait que répliquer, et user de sa magie pour conjurer une robe bleue ! Et puis, tout avait disparu...

Il était une fois, dans une fort lointaine contrée où la magie régnait, une petite fée aux longs cheveux noirs et à la peau pâle. Elle se nommait Pimprenelle, et était la cadette de cette fratrie de trois sœurs. Ses deux aînées se nommaient Flora et Paquerette, et du plus loin dont se souvenait Pimprenelle, elle avait toujours vécu avec elles. Qui étaient leurs parents ? Où étaient-il ? Cela nul ne le sait. D'ailleurs, en avaient-elles seulement ? Une légende raconte que les fées sont en réalité des étoiles tombées du ciel et ayant pris forme humaine. Il n'y a pas de preuve, mais en tout cas, Pimprenelle y a toujours cru.

Cette jolie fée a vécu bon nombre d'aventures dans sa vie. Parfois seule, mais le plus souvent accompagnée de ses sœurs. Car durant sa jeunesse, Pimprenelle qui était la plus indépendante de la fratrie, aimait parfois partir seule, explorer des lieux, aider ceux qu'elle pouvait... Un jour, alors qu'elle était partie seule dans une grande ville, dissimulant ses ailes et sa baguette, elle trouva un petit garçon qui pleurait au milieu d'une ruelle. Sa nature de fée l'obligea à s'arrêter, et à se mettre à genoux, pour demander au petit garçon ce qu'il lui arrivait.
« Oh, ma dame, oh... » sanglotait le petit. « C'est que ma maman, elle n'est plus là ! Elle a été enlevée par ce monsieur, qui vit dans la forêt ! Ma dame... Il l'a enlevée, parce qu'elle est belle, mais moi... Oh, moi, j'ai besoin de ma maman ! » Pimprenelle se sentit touchée. Et, pleine de courage, elle promit au petit garçon de sauver sa maman !
Pimprenelle se rendit dans la forêt avoisinant la ville. Il ne lui fallut que très peu de temps avant de trouver la maison de ce méchant homme. Discrètement, elle pénétra dans la cabane, et vit la jolie dame, aux longs cheveux roux qui pleurait assise à côté de la cheminée. Pimprenelle s'approcha d'elle, et lui expliqua à mi-voix qu'elle était là pour l'aider, qu'elle allait la sortir de là. Mais la jolie dame continuait de pleurer, et ne bougeait pas. Pimprenelle insista, lui rappelant la présence de son fils. A ces mots, les pleurs de la rousse redoublèrent. Mais enfin, qu'avait-elle donc ?
« Oh, ma dame... Cet homme, il m'a fait promettre de tisser du fil d'or, des kilomètres de fil d'or ! Et si je ne réalise pas ce travail, il tuera mon garçon ! » Pimprenelle s'arrêta un moment pour réfléchir. Elle ne pouvait pas laisser la situation ainsi. Alors, elle sortit sa baguette magique, et pointa le tas de fibres d'or, et les transforma aussitôt ! Le visage de la jolie dame s'éclaira. Mais au même instant, l'homme entra dans la pièce et vit le miracle de la fée. D'un sourire carnassier, il l'attrapa par le bras et la secoua vivement.
« Mais quelle veine ! » s'exclamait-il. « Bien plus qu'une simple roturière, voilà que j'ai attrapé une fée ! Tu vas désormais rester ici avec moi, et tisser plus de fil d'or que tu ne peux en imaginer ! » puis, se tournant vers la jeune femme rousse « Toi, pars. Va retrouver ton fils, tu ne m'es plus d'aucune utilité ! » Bien sûr, elle ne demanda pas son reste, et abandonna Pimprenelle à son sort. Après tout, c'était une fée, elle pourrait bien s'en tirer sans l'aide d'une petite humaine !
Mais Pimprenelle mit une semaine à s'en sortir. Il lui fallut échapper à la surveillance de cet homme malveillant. En attendant, elle avait tissé magiquement plus de fil d'or que quiconque pouvait l'imaginer. Mais cette petite fée avait malgré tout un sale caractère : et plus le temps passait, plus elle songeait à la meilleure façon de punir cet être du mal. Lorsqu'enfin au bout de huit jours, il faillit à sa surveillance étroite, elle se glissa derrière lui, et le transforma en pot de chambre ! Aussitôt, elle fit réapparaître ses ailes, et s'envola vers la contrée d'où elle venait, jusqu'à ses sœurs.

Mais, la plus connue de ses aventures fut bien entendue celle qui la lia à une jolie princesse nommée Aurore. La toute dernière qu'elle put vivre avant la malédiction. Lors de la naissance de la princesse, elle et ses sœurs furent conviées à la cérémonie des dons, pour offrir à la future ravissante jeune fille une vie radieuse. Mais tout ne se déroula pas comme prévu. Une autre fée, d'un type plus sombre, nommée Maléfique s'incrusta à cette petite fête, et furieuse de ne pas avoir été invitée déclara que la jolie Aurore mourrait le jour de son seizième anniversaire. Mais Pimprenelle était la seule à n'avoir pas encore formulé de don pour la petite. Et, ne pouvant annuler une malédiction, elle ne put que la transformer. Aurore ne mourrait pas le jour de son seizième anniversaire, mais elle plongerait dans un long sommeil qui durerait cent années, et duquel elle serait réveillée par le baiser d'un prince.
Dès lors, les trois fées prirent la jolie Aurore sous leur aile, l'élevant en se faisant passer pour se tantes. Le plus dur pour Pimprenelle fut de vivre sans magie, durant seize années. Puis, le pire fut de devoir se séparer d'Aurore, pour la renvoyer à ses parents, afin qu'elle épouse le Prince Philippe. Se séparer de cette charmante fleur après tant d'année lui brisait le cœur. Et lorsqu'elle se retrouva enchantée par la malédiction qui les rattrapait, Pimprenelle craint pour sa vie : ce don qu'elle avait formulé tant d'années plus tôt, rien ne lui garantissait qu'il pourrait fonctionner véritablement ! Et si Aurore mourrait malgré tout, jamais elle n'aurait pu se le pardonner, ni pardonner à Maléfique ! Heureusement, cela fonctionna : et seul un baiser de Philippe, que les trois fées aidèrent put réveiller la princesse. Dès lors, ces deux là coulèrent des jours heureux...
Enfin, jusqu'à ce que la malédiction apparaisse. Pimprenelle, tout comme ses sœurs et les autres personnages d'histoires savaient que la méchante sorcière allait chercher à leur nuire. Un arbre fut construit pour protéger la fille d'Aurore et Philippe, et Flora Pâquerette et Pimprenelle promirent de faire tout ce qui était en leur pouvoir pour la protéger, peu importait ce qu'il se passerait. Mais malheureusement, si elles avaient pu prévoir ce qui allait arriver...

CHAPTER TWO ♦ "now, we are trapped in a curse..."

Penelope Juliet Hawkes ne connait pas ses parents. Enfin, elle ne s'en souvient pas en tout cas. Sa mère est partie peu de temps après sa naissance, faire sa vie avec un autre homme, et seul son père s'est occupé d'elle. Malheureusement, Mr Hawkes mourut alors que la petite Penny n'avait que cinq ans. Une de ses tantes l'éleva comme sa fille. Tante Ann, qui a également légué son prénom à la jeune femme. Et être élevée par une tante, ce n'est pas toujours très facile me direz-vous. Pourtant, Penny a eu une enfance plutôt agréable, pleine de cookies faits maison, de balades en vélo, et de copains d'enfance. Une enfance des plus banales en somme !
Mais, fait étrange, Penelope Hawkes semblait porter le malheur autour d'elle, tel un chat noir sous une échelle... Régulièrement, ses amis proches avaient des problèmes : jambe cassée, divorce, décès de proches... Ce qui pourrait sembler être un hasard, bien sûr. Mais qui n'en est absolument pas un. Un peu comme si, dans une autre vie, Penny avait fait tellement de bien autour d'elle que pour équilibrer la balance, il fallait qu'elle repende le malheur autour d'elle désormais.
A ses quinze ans, Tante Ann mourut également. Après tout, elle était vieille, c'était normal. Penny, très mature pour son âge obtint de vivre seule, sous la tutelle de ses voisins, chez qui elle passait beaucoup de temps. Et tous ces évènements formèrent ainsi la jeune femme que nous avons aujourd'hui sous les yeux.

Penelope Juliet Hawkes n'aime pas son travail. Sa vie lui plait, elle vit dans un petit deux pièces dans le centre de Taleville, avec un chien à poils longs. Mais elle n'aime pas son travail. Employée dans une banque. Celle qui vous téléphone pour vous dire que vous êtes à découvert, que c'est mal, et qu'il faut vite rembourser ce que vous devez. Comme si vous l'ignoriez ! Evidement, si vous pouviez payer, vous le feriez. Mais Penny est obligée de téléphoner, si elle veut être payée et pouvoir nourrir son chien. Alors elle le fait. Mais elle se sent si mal d'apporter du malheur au gens comme cela. Pourquoi ne fait-elle pas un autre métier ? Nul ne le sait. Tante Ann lui avait toujours dit que travailler dans une banque payait bien. Il n'en fallait pas plus. Mais si elle avait pu choisir, Penny aurait été écrivain ! Alors, dans son temps libre – et Dieu sait qu'elle en a – elle écrit, des contes, que personne ne lit jamais. Sauf son chien. S'il sait lire.

Penelope Juliet Hawkes a eu un seul petit ami dans sa vie. Elle avait dix neuf ans. Ils sont restés ensembles une année. Mais elle ne l'aimait pas. Il était gentil, il lui a offert ce chien à poils longs, et un voyage à New York. Mais elle ne l'aimait pas. Alors, ils se sont séparés. Et depuis, elle n'a trouvé personne. Enfin, vous me direz, elle ne cherche pas des masses non plus.

Penelope Juliet Hawkes ne se doute pas que sa vie n'est qu'un leurre et que dans une autre vie, elle était une fée. Pour elle, le monde, avec toutes ses galères, c'est la réalité. Elle ne raffole pas du maire, certes, mais après tout, elle fait son boulot, et si personne d'autre ne se présente jamais contre elle, rien ne changera jamais !
Alors, Penny accepte son destin, et continue de vivre comme elle l'a toujours fait.

"You and no one else."