CRÉDIT - TUMBLR

« We're all victims of our own gene pool. Someone must have peed in yours. »

"This is something that everyone knows :"

NOM & PRÉNOM(S) : George Archibald Moriarty ♦ DATE DE NAISSANCE ET AGE : un vingt et un décembre, vingt huit ans plus tôt ♦ ORIGINE(S) : Taleville, Connecticut ♦ EMPLOI ET/OU ETUDE(S) : horloger ♦ STATUT : célibataire

CHAPTER ONE ♦ "Because we all lived in a fairy >tale."

A L'EPOQUE TU ÉTAIS : Peter Pan, le fameux garçon qui refusait de grandir. ♦ LE CONTE : Peter Pan ♦ TON RÔLE DANS L'HISTOIRE :chef des enfants perdus, habitant du pays imaginaire ♦ DE QUEL COTE ES-TU ? : neutre, jusqu'à ce qu'on me prouve qu'un côté vaut mieux que l'autre. ♦ TON DERNIER SOUVENIR : une fête en mon honneur, alors que j'étais entouré par d'autres enfants, et une fille plus belle que les autres... Je me souviens qu'on scandait mon nom, "Peter", alors que je portais des habits de pirate trop grands pour moi. J'avais vaincu en duel le Capitaine Crochet. Nous étions enfin tranquilles.

Jadis, j'étais Peter Pan. Ce garçon abandonné par ses parents, qui refusait de grandir, terrifié par la perspective de devenir adulte, d'avoir des responsabilités, et enfin, de mourir. Je m'étais réfugié au pays imaginaire, pensant y trouver là l'occasion de m'amuser à tout jamais, pensant rester dans l'insouciance que je chérissais tant. Entouré d'enfants perdus, comme moi, je devins leur chef, et ensemble nous luttèrent contre le terrible Capitaine Crochet, nous festoyèrent avec les indiens, nous nous amusèrent avec les fées, dont la plus belle de toutes, Clochette. Pourtant, je n'étais pas aussi heureux que mon large sourire pouvait le laisser croire. Il me manquait cet amour que mes parents n'avaient pas su me donner. J'étais seul, n'en déplaise à tous les enfants perdus qui m'accompagnaient pourtant partout. Je cherchais à combler cette absence, ce manque qui m'empêchait pleinement de savourer le monde imaginaire. Ici, nous n'avions pas de limites. Contrairement aux royaumes voisins, nous étions libres de faire tout ce qui nous plaisait. Les enfants se battaient en duel contre les pirates, les crocodiles affamés nous servant de témoins. J'étais Peter Pan, le chef, le guide, le plus hardis et le plus débrouillard, le plus rusé, également, celui qui ne craignait pas d'affronter des tempêtes, des monstres, ou pire, des adultes assoiffés de sang et de vengeance. En revanche, je fuyais la simple idée d'avoir, un jour, à devenir un adulte moi même. Il n'y avait rien de pire que cette punition, que j'avais par miracle trouvé le moyen d'éviter. Le temps n'avait pas d'emprise sur moi, et tandis que les autres gagnaient en centimètres, je gagnais en audace, persuadé qu'à tout jamais, je resterais ce jeune garçon aux cheveux blonds dont le seul soucis serait de m'amuser pour l'éternité. Les années passaient, les enfants perdus défilaient, grandissaient, et je les oubliais, ne gardant auprès de moi que ma fidèle ombre et ma douce fée Clochette, seuls compagnons dont je me préoccupais autant que de moi même. Parfois, j'allais m'aventurer dans les royaumes voisins, autant par curiosité que par jalousie. Voir ces enfants entourés de leur parents aimants éveillait en moi une tristesse infinie, voire même une colère que je contenais du mieux que je pouvais. Je me refusais à l'admettre, mais cette vie sans attache m'était difficile à supporter. L'absence d'une mère m'était parfois difficile à combler. Et puis un jour, mon chemin croisa celui de Wendy. Elle était belle, intelligente, et étonnement responsable pour une enfant aussi jeune. Sans plus attendre, je les conviais, ses frères et elle, à se joindre à moi au pays imaginaire. Je leur faisais découvrir mon monde, exauçais leurs vœux les plus fous. Et pourtant, ça ne leur semblait pas assez. Ils voulaient rentrer chez eux, quitter mon royaume pour retrouver leur chaumière, leurs parents. Wendy me fit promettre de revenir. Je n'en fis rien, la malédiction frappa avant même que je me décide à l'oublier pour de bon, ou à m'aventurer de nouveau du côté de chez elle.

CHAPTER TWO ♦ "now, we are trapped in a curse..."

Désormais bloqué dans un monde sans magie, tu as vécu une vie normale. Enfin tout dépend de ce que normal veut dire pour toi. Maudit, tu vis ici depuis le début de la malédiction (tu es donc un personnage de conte), ou alors tu y es depuis un bout de temps seulement (tu es donc un sauveur ou une personne non-impliquée dans cette malédiction). Attention, Dieu sait ce que la reine vous a imposé comme vie, comme souvenirs... une chose est sûre, personne ne veut partir de Taleville. De toute façon, personne ne le peut. Quant aux autres, cela devait être dur de vivre sans ses véritables parents ? Ou peut-être ne vous ont-ils jamais dit la vérité ? Mais ce que Taleville redoute le plus ce sont sûrement les étrangers...

"You and no one else."