CRÉDIT - TUMBLR

« A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes. »

"This is something that everyone knows :"

NOM & PRÉNOM(S) : Kristall est le prénom qu'on lui avait choisi. Quant au second, Cassiopée, c'était ainsi que sa défunte mère se nommait, il lui a été donné pour lui rendre hommage. Austen, elle porte le nom de son père. ♦ DATE DE NAISSANCE ET AGE : Le 16 Juillet 1991, elle est âgée de 21 ans. ♦ ORIGINE(S) : Anglaise. ♦ EMPLOI ET/OU ÉTUDE(S) : Serveuse. ♦ STATUT : Célibataire.

CHAPTER ONE ♦ "Because we all lived in a fairytale."

A L'EPOQUE TU ÉTAIS : Alice. ♦ LE CONTE : Alice au pays des merveilles. ♦ TON RÔLE DANS L'HISTOIRE : Une fille paumée qui atterrit dans un endroit paumé merveilleux et complètement fou issu, peut-être, de son unique imagination (a). ♦ DE QUEL COTE ES-TU ? : Des gentils sûrement ! ♦ TON DERNIER SOUVENIR : Des couleurs, plein de couleurs et des silhouettes indistinctes.. Des voix et des phrases sans queue ni tête, elle ne les entend presque plus.. Puis plus rien, tout disparut, tout devint noir et vide comme le néant.


Il était une fois, quelque part dans le monde, une petite fille répondant au nom d’Alice. Elle était la seconde fille d'un aristocrate et par conséquent, un bel avenir lui semblait déjà tracé. On la qualifiait de rêveuse et d'étourdie, car elle avait une imagination débordante pour une enfant de son âge. Tous les soirs, elle réclamait une histoire à son père pour s’endormir, et il lui en contait une différente à chaque fois. A son âge, on avait peine à penser que les histoires étaient inventées et que leurs personnages n’existaient pas. Aussi rêvait-elle qu’un jour, à son tour, elle aussi vivrait son propre conte de fée. Des années plus tard, alors qu’elle était devenue une jeune fille de quinze ans, elle apparaissait toujours comme la petite fille rêveuse qu'elle était. Elle avait grandi sans mère, mais fort heureusement elle avait une sœur aînée pour veiller sur elle et un père aimant et protecteur. Alice était une adolescente têtue et tout ce qui se rapportait à l’éducation l’ennuyait, ceci dit elle devait apprendre les bonnes manières et se cultiver un minimum pour une fille de son rang. Mais comme dit plus tôt, cela ne l'intéressait guère, ansi lorsqu’un jour sa sœur lui fit une lecture, elle trouva un prétexte pour s’éclipser: le livre ne comportait ni image, ni dialogue. Comment pouvait-on appeler cela un livre ? La jeune fille partit se détendre dans la clairière avec son petit chaton, Dina et … sans crier gare, un lapin blanc apparut à quelques mètres de là. Il marchait calmement jusqu’à ce qu’il jette un œil à sa montre et ne se rende compte qu’il était … en retard. Le fait qu’un lapin pouvait parler et posséder une montre, en somme réagir comme un humain, n'avait guère interpellé la jeune fille. Tout ce qu'elle s'était demandée, c'était pourquoi le lapin blanc était en retard, et où l'attendait-on. Curieuse, elle le suivit jusqu’à son terrier et trouvant l'entrée assez spacieuse, elle s’y aventura avec une insouciance sans pareille. Ce fut ainsi qu’elle tomba et qu’elle atterrit dans un monde étrange dépassant toute logique.

Ici commença son aventure, mais quelle aventure ! Tout cela ressemblait à un rêve, mais plus le temps passait et plus elle y croyait. C’était une rêveuse dans l’âme et même si ce monde paraissait fou et illogique, il n’en restait pas moins merveilleux et elle était convaincue qu’il existait vraiment. Mais quand bien même, sa grande sœur serait inquiète en ne la voyant pas rentrer, elle ne pouvait pas rester trop longtemps dans ce pays merveilleux. Mais jamais elle n’oublierait les rencontres qu’elle y fit. A commencer par le chat du Cheshire, qui bien qu’un peu contradictoire, lui avait rappelé que son propre chat lui manquait. Puis il y eut le Chapelier fou et son ami le Lièvre de Mars. Que dire… ils lui avaient laissé une impression amère. Mais ils étaient appréciables à leur manière, il suffisait de pouvoir les comprendre, ce que la jeune fille n'avait pas vraiment réussi à faire. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que tout le monde était fou ici et que, malgré ses propres difficultés avec la logique, elle était bien au-dessus de tous ces êtres bizarres. Au fur et à mesure, elle désespéra de rentrer un jour chez elle. Elle avait bien retrouvé la trace du lapin blanc, mais celui-ci l'avait mené tout droit sur le territoire de la reine de coeur. Alice fut rapidement confrontée à la facette bien moins merveilleuse de ce pays surréaliste, la reine de coeur était cruelle et diabolique et l'insouciance de l'adolescente ne l'avait guère aidé. Imprudente et maladroite, elle avait provoqué la colère de la reine et avait bien failli en perdre la tête au réel sens du terme comme au figuré. Oui, le pays des merveilles avait eu raison d'Alice qui, à bout de force, renonça à continuer. Ce monde la rendait tout simplement folle et tout ce qu'elle voulait, c'était rentrer chez elle. Arrêtée devant une porte, elle se dit que l'ouvrir ne l'emmènerait que dans une autre forêt. Pourtant, lorsqu'elle tourna la poignée, une lumière aveuglante lui brouilla la vue et elle se sentit soudain légère, comme si elle flottait dans les airs... Quelques secondes à peine plus tard, elle rouvrit les yeux et identifia la petite boule de poil qui dormait sur ses genoux: Dina. Il lui fallut moins d'une minute pour comprendre qu'elle était revenue dans la clairière et que la porte l'avait ramenée. Un tantinet troublée par son retour, elle mit un certain temps à se réadapter au monde "réel". Elle resta longuement marqué par son voyage et son comportement avait beaucoup changé depuis. Mais alors, est-ce que le pays des merveilles existait vraiment ? Dans les six années qui avaient suivi, Alice avait revisité le pays des merveilles quelques fois et à chacune de ces fois, elle avait semblé y croire davantage. Elle prétendait que ses "amis" venaient la chercher pour la guider jusqu'à ce monde et que, de toutes les façons, elle finissait toujours par trouver la sortie. N'étaient-ce réellement que des rêves ? Quoiqu'il en fut, un jour une fumée envahissante recouvrit son monde et depuis cela, elle n'y retourna plus jamais. Pire encore, elle n'avait même plus le souvenir d'y être un jour allée. Le pays des merveilles ? Qu'est-ce donc ?

CHAPTER TWO ♦ "now, we are trapped in a curse..."

Ce fut un seize juillet à Liverpool, en Angleterre, que Kristall vit le jour. Sa mère, fragilisée par la maladie, n'avait pas survécu à l'accouchement et son mari dut élever seul leur deux filles. Oui, Kristall avait une soeur aînée qui avait plus ou moins prit soin d'elle durant des années. Mais les deux soeurs n'étaient pas aussi proches que leur père l'aurait souhaité, un écart trop grand les séparait et bientôt, Margaret dut quitter la ville pour ses études. Kristall avait eu une enfance plutôt normale, elle était une enfant dynamique et rêveuse, mais rien ne la distinguait des autres. A l'école, elle était une élève moyenne, mais peu impliquée. Elle savait qu'elle n'était pas faite pour les études, mais l'idée de travailler ne lui plaisait pas non plus. Elle rêvait d'un idéal qui n'existait pas, et même en grandissant, cette idée ne la quitta pas. Adolescente, elle était restée rêveuse et parmi ses rêves, elle voulait partir découvrir l'Amérique et pourquoi pas y vivre. Ce fut ainsi qu'à l'âge de vingt ans elle plia bagage pour les Etats-Unis. La destination lui importait peu, elle avait donc choisi le Connecticut. A peine arrivée, elle commença à culpabiliser et à se demander si son père allait bien. S'inquiétait-il pour elle ? Devrait-elle retourner chez elle ? Ce nouveau pays lui semblait vaste et merveilleux, mais pourrait-elle vraiment y rester longtemps ? Elle s'était installée à Taleville peu de temps après, ayant été comme guidée vers cette charmante ville qui paraissait fort tranquille. Elle y vivait convenablement depuis un an et avait trouvé un travail pour gagner sa vie. Elle ne vivait pas un conte de fée et elle se sentait désespérément seule dans son appartement, mais elle était plutôt à l'aise dans cette ville. La solitude était ce qui l'effrayait le plus et elle en venait parfois à se demander pourquoi elle avait quitté son père sans réfléchir. Mais à chaque fois qu'elle se posait cette question, la réponse lui était évidente: elle voulait changer d'air, vivre ses rêves et puis, elle aimait cette ville. Oui, quelque chose faisait qu'elle ne voulait pas quitter cet endroit et qu'elle n'avait jamais tenté d'en sortir. Dans ce monde ci, elle ne trouva jamais la porte de sortie.

"You and no one else."

TU ES OFFICIELLEMENT ACCEPTE A TALEVILLE "tu peux passer ton chemin cher ami."