CRÉDIT - tumblr

« Vous ne pouvez pas imposer le bien, il aura toujours moins de saveur que le mal. »

"This is something that everyone knows :"

NOM & PRÉNOM(S) : Blythe prénom choisit par ma marraine Archibald prénom donné en l'honneur d'un ancêtre bienfaiteur et Poynchester le nom de famille de mon père, transmis de père en fils depuis des dizaines de générations ♦ DATE DE NAISSANCE ET AGE : Vingt-deux novembre, Trente-six ans ♦ ORIGINE(S) : Galloises de par ma mère et Américaines du côté de mon père ♦ EMPLOI : Blythe revêt deux casquettes, il est juge à la cour de Taleville et est également un puissant entrepreneur ♦ STATUT : célibataire endurci

"You and no one else."

CHAPTER ONE ♦ "Because we all lived in a fairytale."

A L'EPOQUE TU ÉTAIS : le chevalier noir ♦ LE CONTE : la suite oubliée du nain Tracassin ♦ TON RÔLE DANS L'HISTOIRE : je suis le chevalier noir doté de pouvoirs magiques puissants, asservi par la reine démoniaque ♦ DE QUEL COTE ES-TU ? : le côté du pouvoir maléfique ♦ TON DERNIER SOUVENIR : je n'en ai aucun


Simple fermier, il ne demandait rien à personne, il travaillait avec vigueur et son labeur était fait en temps et en heure. Marié et père d’une adorable petite fille récemment née, malgré les temps de guerre et de terreur imposés par un roi sanguinaire, il espérait pouvoir travailler sa terre jusqu’à la fin de ses jours et pourquoi pas avoir d’autres enfants. Mais un jour, alors qu’il revenait des champs, il trouva sa maison en flammes. Les gens du village attroupés devant le brasier ne bougeaient plus, les hommes serrant leurs femmes qui tenaient leurs enfants. Les larmes aux yeux ils regardaient le bois se réduire en cendre et l'épaisse fumée s'élever. Incrédule il chercha sa femme parmi les spectateurs mais il ne parvint pas à la trouver. Alors qu’il comprenait et qu’il se précipitait dans les flammes pour la retrouver, des bras l’enserrèrent et le retinrent, il était trop tard, elle venait de périr ayant poussé ses derniers cris devant la foule amassée et impuissante. Il se débattait mais l’étreinte était trop forte, il hurlait de toutes ses forces après une âme qui avait quitté ce monde.




Quelque mois après la disparition de sa femme, avec sa fille n’ayant pas un an, rescapée des flammes, il lui était de plus en plus difficile de remplir son rôle de père. Il fallait aller aux champs et faire garder la petite durant son absence qui pouvait durer plus de quinze heures. Le roi en demandait toujours plus et les paysans ne parvenaient plus à s’acquitter de leurs dettes. Au début il rendait des services à ceux qui acceptaient de garder sa fille mais bien vite plus personne n’accepta, le fermier ne pouvait plus payer, et possédait tout juste assez de quoi manger, nombreuses furent les fois où il ne mangea pas pour nourrir sa fille qu'il avait tant de mal à aimer, lui rappelant trop sa mère et la souffrance de sa perte. La mort semblait être une fin inéluctable, mais impossible à accepter pour lui.
Un soir, alors qu’il rentrait des champs avec à peine de quoi manger il croisa un homme errant, un mendiant qui insista tellement qu’il l’invita à partager sa soupe. L’eau bouillante sifflait dans l’âtre de la cheminée, l’enfant dormait laissant un peu de répit à son père. La soupe était de plus en plus claire, elle ne nourrissait pas beaucoup mais les quelques légumes qu’il rapportait la parfumait légèrement, faible réconfort. Le mendiant lui raconta alors que dans une contrée lointaine un mystérieux chevalier noir possédait des pouvoirs immense mais qu’un vieux roi l’avait asservi, un autre roi moins belliqueux mais tout aussi avide de pouvoir. Il lui raconta qu’en prenant la dague du chevalier il pourrait en devenir le maître et ainsi l’obliger à faire ce qu’il voulait et que s’il parvenait à tuer le chevalier avec cette même dague, il deviendrait le possesseur de ses pouvoirs. Le fermier ne voulut pas tout de suite y croire mais le mendiant était plus que persuasif et finit par le convaincre.




Après plusieurs semaines de réflexion, il parvint à confier sa fille à une cousine, n’ayant pas eu d’enfants et désirant pouponner, elle ne se fit pas prier. Le jeune homme partit à la recherche de cette terre lointaine et de cette fameuse dague. Il finit par la trouver, après de nombreuses péripéties puis invoqua le chevalier et le poignarda. Mais ce qu’il ignorait c’était que le pouvoir n’était pas la seule chose qu’il obtiendrait en tuant le chevalier, une forte soif de pouvoir lui enserra le cœur et bien vite il n’y avait plus que vengeance et puissance en son esprit en oubliant au fur et à mesure sa fille. Il tua le roi mais une reine le remplaça, une reine plus violente et plus assoiffée de pouvoir que lui, elle parvint à lui voler sa dague et l’asservit. Le fermier n’était plus, le chevalier noir avait une nouvelle âme et devait obéissance à cette reine qu'il finit par aimer et vouer une dévotion immense.

CHAPTER TWO ♦ "now, we are trapped in a curse..."

Like a Superhero

Impassible devant ce spectacle, le jeune garçon attendait. Pas un mot ne sortait de sa bouche, pas un mouvement. Il savait que ce n’était pas normal mais ne parvenait pas à détacher son regard. Âgé d’à peine cinq ans il comprend déjà que quelque chose ne va pas. Il sait que ça ne va pas mais ça ne le gêne pas, il continue de regarder. L’odeur est maintenant très forte et sa mère occupée dans la pièce à côté ne le réalise que trop tard. Elle accourt dans la cuisine et le spectacle qu’elle surprend la saisit. D’un bond elle attrape la main de son fils et la retire de l’eau bouillante où elle se trouvait. Incrédule, elle plonge la main de l’enfant dans de l’eau froide, elle s’affole et parle vite et très fort ; Blythe ne dit rien, un sourire étire alors ses lèvres. « Mais maman ce n’est rien, ça ne fait même pas mal. » Le regard inquiet de sa mère lui fait comprendre la gravité de son acte, elle lui dit que c’est dangereux et que sa main rougit par la chaleur pourrait ne plus jamais être fonctionnelle. Les cris de cette mère apeurée interpelèrent son mari qui arriva en trombe dans la cuisine, craignant le pire pour son fils unique. Un regard a suffi aux deux adultes pour se comprendre. Le père attrape les clefs de la voiture et elle le suit rapidement en tirant l’enfant, l’hôpital était leur seul solution. Dans la voiture le silence se fait, Blythe regarde sa main pendant que sa mère l’observe d’un air inquiet, elle n’ose pas le dire mais elle craint son fils. A cet instant précis, il lui fait peur. Arrivés aux urgences un médecin s’occupe d’eux immédiatement, durant les soins le petit garçon ne bronche pas, pas une seule grimace de douleur, pas une plainte, il reste imperméable. Après de nombreux tests, on finit par découvrir la pathologie du jeune enfant, une neuropathie, dégénérescence génétique, qui l’empêche de ressentir n’importe quelle forme de douleur. On lui explique alors les risques, infections dues à des coupures non remarquées, une perte de l’usage de ses mains si les plaies ne sont pas traitées à temps et l’inspection quotidienne de toutes les parties de son corps pour éviter l’aggravation de toute blessure. Blythe est jeune mais il comprend très bien et cette découverte rassure sa mère. Ayant remarqué l’angoisse de celle-ci, le garçon se tourne vers elle et lui déclare en lui prenant la main. « Ne t’inquiète pas maman, je suis comme superman, il ne m’arrivera rien. ».

TU ES OFFICIELLEMENT ACCEPTE A TALEVILLE "tu peux passer ton chemin cher ami."