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 "Je n'avais encore jamais vu un humain d'aussi près ... Oh, il est beau tu ne trouves pas Eurêka ?" [PV William]

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MessageSujet: "Je n'avais encore jamais vu un humain d'aussi près ... Oh, il est beau tu ne trouves pas Eurêka ?" [PV William]   "Je n'avais encore jamais vu un humain d'aussi près ... Oh, il est beau tu ne trouves pas Eurêka ?" [PV William] EmptyDim 20 Mai - 15:14

Lundi... Cette nuit, Harmony avait encore été réveillée par un rêve étrange, bien qu'elle ne fasse plus attention au sens réel de ses rêves, elle avait tout simplement abandonné l'idée d'un jour pouvoir comprendre.
Le fait était qu'elle avait mis un temps fou à pouvoir fermer à nouveau les yeux et que le lendemain elle devait travailler. Lorsque les rayons de soleil avaient envahi sa chambre, il lui semblait qu'elle ne dormait pas depuis bien longtemps. Sauf qu'elle n'avait pas le choix, il fallait qu'elle se bouge: aujourd'hui était le jour de congés d'une de ses serveuses... Elles ne seraient que deux pour faire "tourner la boutique", comme on dit aujourd'hui. Si elle était en retard? Hum, elle ne savait pas vraiment, les horraires, Harmony s'en fichait, d'ailleurs elle était arrivée pas mal de fois en retard à un rendez vous galant. Et puis heureusement que c'était elle la patronne! Elle se leva tout de même en hâte, alla à la salle de bain pour se doucher, se coiffer, se rendre présentable quoi. Car ce n'était pas avec une mine affreuse que les clients allaient débouler; quoi que ces derniers temps, ça ne se bousculait pas au portillon, bien heureusement pour la jeune femme, cela ne la dérangeait pas vu qu'elle avait mis de l'argent de côté en cas de situation dans le genre. C'est qu'elle pouvait être prévoyante, parfois! De ce côté, elle pouvait remercier son père qui lui avait appris à être un minimum organisée.
Une fois prête, elle attrapa la tartine qui venait de sortir du grille pain, avala d'un trait un verre d'eau qu'elle s'était servi quelques minutes plus tôt, installa son sac à main sur son épaule gauche et fonça vers la porte. Elle termina sa tartine en moins de 7 secondes et ferma à clef la porte de son appartement.

Juchée sur son vélo, elle traversa Taleville pour se rendre jusqu'au salon de thé et l'ouvrir ainsi que la roseraie. Une fois arrivée, elle chercha les clefs du bâtiment dans son sac, sac qui était un véritable chaos (le sac de toute femme bien entendu). La main mise sur l'objet, elle put enfin entrer. La serveuse qu'elle avait engagée et qui allait lui tenir compagnie pendant la journée ne mit pas longtemps à pointer le bout de son nez. Harmony était assez souple et puis, elle n'avait pas vraiment de notion du temps, alors pourquoi lui passer un savon? Ce n'était pas vraiment son genre de s'énerver pour ça.

-Descend les stores s'il te plait, je me charge de mettre les tables en place! demanda Harmony, pressée.

Dans sa course, elle dû bien faire tomber trois fois des couverts. Oui... La maladresse était une chose coutumière chez mademoiselle Thorn, mais bon, on ne pouvait pas refaire les gens comme ça, d'un claquement de doigt! Sinon c'était de la pure folie, ou de la magie, mais la véritable magie n'existait pas, tout le monde savait cela...
La matinée se déroula tranquillement; quelques clients étaient venu, avaient consommé une tasse de thé ou encore un scone. Quand Harmony allait servir quelqu'un, elle le faisait toujours avec le sourire. Vu qu'aujourd'hui elles étaient deux au lieu de trois, elle devait bien s'y mettre. Tous les mardi c'était comme cela!
L'après midi commença; alors qu'elle était assise derrière sa caisse à lire un livre, elle entendit la petite sonnette indiquant qu'une personne venait de passer la porte. Harmony se leva d'un bon, regarda sa serveuse:

-T'inquiète, je m'en occupe!

L'homme qui venait d'entrer lui était familier. Quand elle le reconnu, instinctivement, un sourire s'afficha sur les lèvres de la jeune femme, comme si cette réaction était des plus naturelles face à lui, comme s'il lui avait toujours procuré cet effet. Lorsqu'elle le regardait, elle voyait en lui une force tranquille, un homme bien. Si elle le connaissait, elle devait bien avouer qu'elle savait les grandes lignes de sa vie, pour avoir discuté de temps en temps, ici. Car William était ce que l'on pouvait appelé un habitué du salon de thé.

Cela faisait maintenant quelques années qu'ils s'adressaient la parole depuis leur première rencontre. Il fallait dire qu'elle avait été quelque peu originale! En y repensant, Harmony riait presque... Bien que sur le coup, elle pleurait. Quand elle était tombée sur William, elle venait tout juste de rompre avec son fiancé, ayant découvert que ce dernier la trompait. Elle avait mis un terme à son possible mariage, à son amour et à son bonheur futur. Elle ne pouvait pas rester une femme bafouée et avait pris les grands moyens!!
Effleurant la table où William s'était installé, elle vint se planter devant lui, tout sourire, son petit calepin dans une main et un stylo dans l'autre. C'est d'une voix calme et posée qu'elle lui adressa la parole:

-Bienvenue au salon de thé A Tea Party

Cette phrase n'était qu'une formalité, bien entendu, mais nécessaire! Il était de son devoir d'accueillir les clients comme il se doit et de ne pas prendre de liberté même si elle connaissait un tel plus qu'un autre:

-Comment allez vous aujourd'hui? Je vous laisse réfléchir à ce que vous allez prendre?



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MessageSujet: Re: "Je n'avais encore jamais vu un humain d'aussi près ... Oh, il est beau tu ne trouves pas Eurêka ?" [PV William]   "Je n'avais encore jamais vu un humain d'aussi près ... Oh, il est beau tu ne trouves pas Eurêka ?" [PV William] EmptyDim 20 Mai - 19:10

"Je n'avais encore jamais vu un humain d'aussi près ... Oh, il est beau tu ne trouves pas Eurêka ?" [PV William] Tumblr_m2x1inapdv1qf2xx4o1_500Il y a une très grande différence entre ce que l’on peut voir à la télévision, lire dans les livres, imager dans les contes, et la réalité. Cette différence, que dis-je, ce gouffre qui les sépare se trouve être cette lourde part d’imaginaire, si ça ne relève pas complètement du fantasme le plus complet. Il fallait bien vite oublier cette idée que l’on pouvait avoir des médecins avec leur vie au combien passionnante et sans répit, alors que dire d’un vétérinaire qui œuvrait dans une petite ville. Que de dire de ma propre vie ?! Pas grand-chose. Elle tournait souvent en rond, me donnant l’impression de se répéter inlassablement, m’entrainant dans un cycle dont je ne comprenais pas le fonctionnement et dont j’oubliais la plupart des rouages à chaque jour suivant. Seule restait cette étrange impression de vide, alors que rien ne venait à me manquer.
C’était une impression grandissante que je noyais dans mon travail, un travail que j’appréciais tout particulièrement, mais qui parfois me semblait interminable. Mes journées ne semblaient être que des suites interminables d’attente. Attendre que le temps passe, jusqu’à ce que sonne l’horloge qui se trouvait dans mon cabinet, sonnant de cinq coup l’heure du thé, et par là-même, la fermeture de la clinique. Annonçant la fin d’une nouvelle journée. C’était d’un malheureux que d’attendre ça… Mais c’était toujours avec une certaine joie que je nourrissais les animaux laissaient sur les lieux, et que je fermais derrière moi jusqu’au lendemain.
Je n’étais pas content à l’idée de rentrer chez moi, je n’étais pas heureux de quitter mon travail et d’y laisser les bêtes malades, seules durant la nuit… Non j’étais tout simplement content de me rendre au salon de thé, c’était une habitude que j’avais pris en la rencontrant. Une simple habitude qui n’avait aucun sens, nous n’étions pas vraiment amis, pas non plus amant, mais sa présence suffisait à combler ce trou béant qui se creusait chaque jour un peu plus dans ma poitrine. C’était une sensation exquise, et à la fois étrange, je ne me souvenais pas de m’être jamais senti aussi bien en compagnie de quelqu’un d’autre… Pourtant, jamais je n’avais ne serait-ce qu’oser poser les yeux sur elle d’une façon déplacée, je n’avais pas la moindre envie de détruire cette sensation de quiétude par des histoires maladroite de coucheries ou pire, amoureuse.

Le pas vif, le sourire aux lèvres, je m’avançais sans le moindre doute vers cet établissement dont le nom avait la douce saveur des souvenirs d’enfances. J’entendais la sonnerie rattachée à la porte résonner dans mes oreilles alors que je l’ouvrais avec un entrain. On ne pouvait pas dire qu’il y avait foule dans le petit salon de thé, mais ça n’était pas plus mal… Si j’aime bien la compagnie des gens en général, en venant en ses lieux, ce n’était pas tant leur compagnie que je recherchais que le sienne. Et il ne me fallut pas plus de quelques secondes pour la remarquer, pas différente de d’habitude, plus exceptionnelle, simplement elle. C’était idiot que de penser ça. C’était idiot que de faire reposer sur elle cette image de sauveuse. La sauveuse de mes journées.
Sans rajouter quoi que ce soit d’autre aux politesses d’usages, je m’installais à une table un peu en retrait, attendant que l’on vienne me demander gentiment ce que je souhaitais. Chaque jour c’était le même rituel, chaque jour je le faisais avec un plaisir non feint. Je souriais à l’accueil, et je gardais ce même sourire alors que d’un ton amusé je répondais à la question de ma si charmante serveuse. « Je vais bien. Quant au choix, je crois qu’il est inutile de me donner du temps pour que je choisisse ! ». Je connaissais toute leur carte, et j’avais déjà depuis longtemps décidé de ce que j’aimais ou non, et bien qu’il ne m’arrivait que rarement de prendre deux fois la même chose de suite, je n’étais que peu aventureux au niveau de mes choix de boissons. « Ça sera donc un thé à la menthe… ». Je marquais un léger temps de pause, juste le temps de lever les yeux du petit carton qui annonçait tout ce que l’on pouvait commander dans ces lieux, pour poser les yeux sur Harmony. « Et si possible, pourquoi pas un peu de compagnie ?! »

Peu m’important la réponse. Peu m’importait aussi le fait qu’elle souhaite ou non, me tenir là me suffisait, et l’idée de boire un breuvage succulent me plaisait aussi énormément. J’étais après tout un anglais, et même si j’avais laissé tomber les terres qui m’avaient vu naître pour des raisons qui me semblaient aujourd’hui particulièrement obscure. Mais tout ce qui se rapportait à ma jeunesse me semblait flou, particulièrement quand il s’agissait de ma famille, cependant je ne m’en inquiétais pas. Je ne m’en étais jamais inquiéter alors pourquoi aurais-je dû soudainement commencer à m’en faire ?
Je me contentais simplement d’attendre. Attendre calmement, en pliant une serviette en papier qui trainait sur la table, je ne me souvenais pas d’avoir jamais appris à faire des pliages avec des feuilles de papier, et pourtant dans une quête d’occupation de courte durée, je trouvais amusant de plier puis de déplier les morceaux fragiles de papier. Je trouvais juste amusant d’en déchirer les côtés sans pour autant que ça n’ait d’importance. Rien n’avait d’importance en ces lieux. Rien n’avait plus d’importance tant que je me trouvais là.
Cependant, je laissais de côté cette malheureuse serviette en papier que j’avais de mon plein gré maltraité, je la repoussais au bout de la table, comme l’aurait fait un enfant honteux, et je croisais mes mains sur la table. Regardant ce qui pouvait bien se passer dehors. C’était la sortie des classes, et quelques parents marchaient sur les trottoirs, tenant leurs enfants par la main, les couvant pour certain d’un regard aimant, d’autres jouant avec eux sur le chemin… Ca me rappelait quelque chose. Un je ne sais quoi de lointain… Pourtant, je n’avais jamais eut d’enfant, et dans mon entourage, il n’y en avait pas non plus. Mais comme à mon habitude, je chassais cette idée confuse de mon esprit, pour le reporter sur l’intérieur du salon de thé.
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