Je me réveille en sursaut. Je viens de faire un cauchemar horrible. Horrible pour moi et qui pourrait ne pas l'être pour d'autres certes, mais horrible quand même. Tout allait bien au début pourtant, j'étais dans le parc de Taleville à faire mon tout nouveau job que j'adore consistant à s'occuper des lions. Daelysia était là aussi, et vraiment, tout était normal. Non parlions tranquillement en nourrissant nos fauves respectifs. J'aime beaucoup Dae', elle est un peu mon mentor, celle qui m'aide quand je fais des erreurs et qui me conseille pour faire les choses encore mieux, pour savoir m'y prendre avec les félins. Non vraiment je l'aime bien. Sauf qu'à partir de ce moment là tout est parti en une énorme catastrophe. La lionne qui est en pleine gestation commence à mettre bas et je panique, ne sachant que faire. Daelysia me dit de faire ça ou ceci, mais c'était comme si ses lèvres bougeaient sans que je ne puisse l'entendre, alors je fais n'importe quoi. J'apporte des choses complètement inutile pour un accouchement de lionne et je sens bien que Dae' me cri dessus même si je l'entend pas, que mes oreilles sont curieusement bouchées. Seulement voila, au moment où je recouvre l'ouïe, Daelysia me dit que la mère et les petits n'ont pas survécus et que tout ça est de ma faute. Alors finalement, que je me sois réveillée est plutôt une bonne chose. Il est quatre heure du matin, je me gratte la tête et décide de me rendormir au mieux pour aller voir ma compagne de fauves demain.

Réveillée à dix heures, je me lève le plus tranquillement possible, vais prendre ma douche et m'habille soigneusement d'une petite robe. Le printemps est déjà là, les flocons ont disparus, autant profiter d'une de mes centaines de robes, non? Ce cauchemar m'a quand même affectée et je ne sais pas si, finalement, je ferais mieux que la lionne mettra réellement bas, ce qui devrait arrivé bientôt d'ailleurs. Je descends les escaliers, passe la porte d'entrée et allume le moteur de ma voiture, direction chez Daelysia. J'ai besoin qu'elle me conseille et qu'elle me rassure en fait, parce que j'ai tellement peur de mal faire la fois réelle.

Arrivée chez elle, devant la maison qu'elle partage avec deux amis, je frappe énergiquement à la porte, sonnette ou pas sonnette, je m'en fiche, je frappe. « Dae', Dae' c'est moi! Je ne veux pas te déranger mais j'ai horriblement besoin de toi. J'ai fait un rêve horrible et t'es la seule qui pourra m'aider. » Je reprends mon souffle quelque peu et attend au pas de la porte, ne sachant aucunement qu'elle n'est pas à l'intérieur et que quelqu'un d'autre viendra m'ouvrir la porte.