CRÉDIT - All around gif Holliday Grainger.

« Merveilleux soleil, pourquoi m'es-tu infidèle? Tu m'as laissée là dans le froid de l'hiver, horriblement seule... »

"This is something that everyone knows :"

NOM & PRÉNOM(S) : Andersen; Glimmer Maïa ; « Andersen » - Un nom pour le moins commun, et pourtant... il rappelle les Contes de son enfance. Pour cela, elle l'affectionne, même si beaucoup se trompent sur la lettre finale. AndersEn, pas AndersOn. « Glimmer, Maïa » - Glimmer, la Lueur Vacillante, un brin de mélancolie. Et Maïa, dont elle ignore la réelle origine. ♦ DATE DE NAISSANCE ET AGE : 1 Janvier 1989, ce qui fait 24 années au compteur. ♦ ORIGINE(S) : Franco-Américaine, sa mère étant née à Paris tandis que son père ... elle ne se souvient pas, à dire vrai. ♦ EMPLOI ET/OU ETUDE(S) : Petite chanteuse, engagée à divers coins de la ville, pour quelques soirées, par-ci par-là. Elle voudrait, au fond, étudier la faune et la flore, mais nul ne veut s'intéresser à elle si elle ne pousse pas la chansonnette. ♦ STATUT : Célibataire; persuadée de ne pouvoir être aimée.

CHAPTER ONE ♦ "Because we all lived in a fairytale."

A L'EPOQUE TU ÉTAIS : Poucelina (Poucette) ♦ LE CONTE : La petite Poucette. ♦ TON RÔLE DANS L'HISTOIRE : Celui d'une enfant si petite qu'elle se pensait seule à l'être. Une frêle créature enlevée, qui plusieurs fois échappe à des mariages peu enviables, et qui trouve le bonheur dans les bras d'un "Ange des fleurs", un Prince ailé qui l'épouse.. ♦ DE QUEL COTE ES-TU ? : Du bien, au premier abord. Mais quelque part, sans amour et solitaire, elle pourrait se pencher du côté du premier à l'accepter, bon ou non. ♦ TON DERNIER SOUVENIR : Le froid glacial d'un hiver ou le soleil meurt. Toute son existence passée reste floue. Ne subsiste qu'un amer goût de déception mouillée d'acide.

« Il était une fois une femme très solitaire qui rêvait depuis longtemps d’avoir un enfant bien à elle, un jour elle rendit visite à une gentille sorcière qui lui donna un minuscule grain d’avoine. Plante-le dans un pot, lui dit-elle, et tu verras ce qui arrivera. La femme suivit les conseils de la sorcière et peu à peu une plante commença à pousser, jusqu’au jour où, donnant un baiser à l’éclosion du végétal, elle vit naître en son sein une toute petite fille, si petite qu’elle ne dépassait pas la taille d’un pouce. »

La petite créature, cependant, ne vécu heureuse qu’un temps. En effet, toute petite qu’elle était, elle se sentait très seule, et seules ses rêveries et les histoires de sa mère l’aidaient à se sentir un tant soit peu aimée. Malheureusement, elle douta bien vite de trouver un jour l’amour, persuadée qu’elle était le seul être à ne même pas mesurer un pouce. Alors, chaque soir, près de la fenêtre de sa chambre, elle observait les images d’un livre contant les histoires d’une merveilleuse vallée des fées, dont le Prince mesurait tout juste sa taille. La nature avait fait de la jolie Poucelina une petite chose fragile, toutefois elle fut dotée d’un don : sa voix était enchanteresse et si délicate qu’elle attira l’attention d’oreilles inattendues.

Une nuit, une vilaine grenouille l’ayant entendu chanter, se glissa par la fenêtre et s’empara de la noix dans laquelle dormait la petite Poucelina, couverte de tendres pétales de roses. A son réveil, la fillette appris qu’elle devait épouser le fils tout aussi laid et gros de la créature verte, et elle en fut fort triste. Si triste qu’elle pleura, seule sur le nénuphar où l’on l’eût posé en attendant la noce. Entendant les pleurs, les poissons voulurent l’aider, car elle était très belle et très charmante. Ils emportèrent donc le nénuphar dans leur nage et Poucelina partit pour l’étranger. Mais aucun repos pour elle, car bien vite, un Hanneton l’attrapa par la taille et l’emporta au loin, très haut, où il vivait avec les autres Hannetons. La demoiselle ne fut pourtant pas jugée jolie par tous ceux-là, et bien vite, on la considéra comme trop laide et l’abandonna.

Alors elle passa tout l’été, puis l’automne, sur une fleur dont elle ne pouvait descendre car elle n’était qu’un pouce, et que les pétales faisaient déjà deux fois sa taille. L’hiver rude fit mourir le logis provisoire, et Poucelina qui était une jeune fille désormais, toute courageuse et assez ingénieuse, traversa un ancien champ de blé, à la recherche d’un voisin ou d’une petite maison. C’est là qu’elle arriva devant la porte d’une souris qui lui ouvrit sa demeure en échange de jolies histoires. Et la souris avait un voisin, une taupe, qui était plus riche encore que la reine, et dont on considéra qu’il ferait un bon mari. Mais Poucelina ne voulait pas épouser la taupe aveugle et qui haïssait le soleil. Par chance, ayant aidé une hirondelle gelée dans les souterrains, la petite fut libérée de ses obligations, s’envolant vers les pays chauds, accrochée aux plumes de l’oiseau.

L’hirondelle vivait dans un endroit où tout sentait bon, tout était beau, et où le soleil brillait comme nulle part ailleurs. Elle avait son nid près d’un château d’ivoire, et Poucelina eut pour demeure l’une des plus belles fleurs qui poussaient à son pied… mais alors qu’elle posait le pied sur un pétale, elle vit un homme très beau, qui faisait sa taille. Il était le Prince de toutes les fleurs, et, ayant entendu ses aventures, mais surtout sa si jolie voix, et vu son délicieux visage, il lui demanda de l’épouser.

CHAPTER TWO ♦ "now, we are trapped in a curse..."

Désormais bloqué dans un monde sans magie, tu as vécu une vie normale. Enfin tout dépend de ce que normal veut dire pour toi. Maudit, tu vis ici depuis le début de la malédiction (tu es donc un personnage de conte), ou alors tu y es depuis un bout de temps seulement (tu es donc un sauveur ou une personne non-impliquée dans cette malédiction). Attention, Dieu sait ce que la reine vous a imposé comme vie, comme souvenirs... une chose est sûre, personne ne veut partir de Taleville. De toute façon, personne ne le peut. Quant aux autres, cela devait être dur de vivre sans ses véritables parents ? Ou peut-être ne vous ont-ils jamais dit la vérité ? Mais ce que Taleville redoute le plus ce sont sûrement les étrangers...

"You and no one else."