J'étais dans ce berceau si confortable, avec ce mobile étincelant au dessus de ma tête, qui diffusait cette douce mélodie à laquelle j'étais habitué et que ma mère recouvrait avec sa douce voix. « Fleur au pétales d'or, répand ta magie, inverse le temps, rends moi ce qu'il ma pris. Guérit les blessures, inverses la PLUIP BIB BIP BIP ». Ce son la en revanche, il est très loin de m'apaiser.

Je me levais en sursaut, le bruit de mon réveil retentissant sans ma tête comme une fanfare. Je passais les mains dans mes cheveux et me laissais tomber dans le lit. Je déteste être réveiller par ce genre de son. Je tournait ma tête vers mon chevet, pour regarder l'heure. Et à mon grand regret, j'étais affreusement en retard. Je commençais dans une heure au restau et je ne savais pas comment j'allais faire pour être à l'heure. Je sautais hors de mon lit et me rendit avec précipitation dans la salle de bain. Je pris une douche ne quatrième vitesse et me précipitais alors vers mon dressing. Je saisis les vêtements que je devais porter au boulot et les enfila à la vitesse de la lumière. Tant pis, pour aujourd'hui je sortirais comme ça, pas le temps de me changer une fois arriver là bas. Je me mis devant le miroir, appliqua vite mais bien mon mascara et arrangea mes cheveux afin d'être présentable. Je repartis en direction de ma chambre, enfila mon perfecto en cuir, saisis mon sac à main et y mis mon Blackberry avant de m'enfuir de chez moi tel une voleuse.

Je marchais a pas très rapide dans la rue, il ne me restait plus que 10 minutes pour arriver. Hors je me trouvait encore à l'autre bout de la ville. Je fis au plus vite, traversant au feu rouges, ou plutôt en plein milieu de la route même. J'étais tellement pressé que je faillit me faire renversé par un 4x4 qui passait par là. Tu peux pas faire attention ? Imbécile. Oui oui, je sais c'était parfaitement de ma faute mais bon, j'avais pas le temps de discuter, je me pressais pour arriver à temps au travail. Je voyais enfin le restaurant au loin, mais.. j'étais déjà en retard. C'est Pacey, mon patron qui ne va pas être content. Alors Pacey, c'est le patron cool, mais pas pour rien. Il passe son temps à essayer de séduire toujours plus de filles, dans le but d'agrandir son tableau de chasse je suppose. Depuis un moment, en gros depuis que je travaille pour lui, il essaye de m'inclure à la liste de ses conquêtes, mais je ne le laisse pas faire. J'ai pas envie de me faire prendre pour un objet par ce genre de gars. Mais bon, je ne peux pas effacer le charme naturel qu'il dégage, et puis j'ai beau dire, il reste tout de même gentil.

J'arrivais enfin à destination et tombais directement sur Pacey. Merde, pris sur le fait. Il me fit bien évidement remarquer mon léger retard et enchaîna directement sur une invitation à boire un verre. J'avais déjà déballer mon stock d'excuse bidon depuis le temps qu'il essaye. Je réfléchissais un peu et restais muette, cherchant une excuse en béton. Je le voyais qui attendait une réponse de ma part et à court d'idée je ui répondit. Je sais pas trop, j'ai des trucs à faire.J'enlevais en vitesse ma veste et me mis au boulot, dans l'attente des premiers clients. 

Encore une bonne journée de travail, à se faire draguer par son patron. Je n'irais pas jusqu'à dire que je n'étais pas insensible au charme qu'il pouvait dégager mais il est vrai que le fait de me faire draguer par mon patron me mettais mal alaise. Je ne pouvais pas le repousser trop sèchement, étant donné qu'il est mon employeur et que il faut le dire, j'ai vraiment besoin de se travail, si je le perdais je risquais clairement de me retrouver une seconde fois à la rue. Me retrouver à vivre dehors pour de telles idioties n'en valait pas le coup. Et puis après tout, le jeune homme restait courtois avec moi, et c'était la seule chose qui était vraiment importante à l'heure actuelle. Je songeais un peu, à propos de la proposition de Pacey, puis pensa que c'était vraiment une mauvaise idée. Je restait intimement persuader que je ne serais pour lui qu'un trophée à son tableau de chasse. Je me suis déjà fait brisée le cœur une fois et je ne suis honnêtement pas prête à recommencer. Et puis j'ai un défault, je m'attache un peu trop vite au gens et j'en souffre très souvent. J'ai perdu mes parents, je n'ai pas de famille lors quand quelqu'un me montre un peu d'affection, je craque. Je réfléchissais toujours car ce jeune homme est très fort pur u=insister jusqu'à ce que la réponse lui paraisse convenable. Il serait mieux pour moi d'accepter sinon j'allais passer la journée à entendre parler de cette fameuse invitation. Et puis, je dois dire que avec mon retard je n'étais pas en position de riposter contre lui et ce serait une bonne manière de se faire pardonner.

Je regardais Pacey avant de lui sourire, et il me retourna le sourire. Il avait compris que j'avais pris ma décision et que celle-ci serait à son avantage. Pas bête la guêpe. Maintenant il allais sûrement penser qu'aucune fille ne peut résister au grand Pacey. Je lui dit ensuite Bon c'est d'accord, un verre si vous insistez ! Il eût cette expression de victoire, comme s'il venait de décrocher un trophée. Mais je me suis promise de ne pas tomber sous son charme, les plus beaux garçons sont souvent les plus forts en matière de brisage de cœurs. Je resterais méfiante à son sujet. Je m'approchais enuite de la porte au fond du restaurant, puis l'ouvrit et après l'avoir soigneusement fermé, je'enfilais ma tenue de serveuse. Je ressortis et me mis au travail sous l'oeil attentif de mon cher patron.